Avant le traditionnel édito de Zemmour avec Christine Kelly, ce fut un plaisir d'écouter pendant une vingtaine de minutes Michel Onfray invité par Laurence Ferrari (animatrice d'une émission intéressante, mais au titre ridicule : "punchline"!).
1. Michel Onfray. Nous approuvons quasiment tout ce qu'il a dit et nous pourrions reprendre à notre compte sans aucune difficulté l'essentiel de ses propos...
Il veut créer un "parti politique" si c'est au sens noble du terme "politique". Il fait l'éloge du Pays réel, de la France d'en bas, contre un Pays légal qui a tout raté (gestion de la crise, masques, tests etc...) mais qui a su faire arriver à temps les déclarations d'impôts dans nos boîtes aux lettres, s'il a échoué lamentablement à nous fournir la protection nécessaire contre le COVID en temps utile.
Si la France s'en est sorti, c'est grâce à l'extraordinaire mobilisation du Peuple, et certainement pas grâce à l'action de l'Etat. Pour ce qui est de l'Europe, face à cette bureaucratie bruxelloise qui a failli, Onfray veut -comme nous- une Europe des Nations; et pour lui, "souverainisme" n'est pas fermeture aux autres...
Ce qui nous rapproche d'Onfray est que, de fait, même s'il n'utilise pas nos mots, Onfray n'est pas (ou plus) idéologue : c'est en ceci essentiellement que nous sommes proches de lui et vice versa...
Pour conclure sur cette très intéressante intervention, même si Onfray se dit "Girondin", il n'y a rien de "révolutionnaire" dans son propos. Ce qu'il veut c'est une fédération des énergies et des bonnes volontés en vue du Bien commun. A nous d'expliquer à tous qu'il n'y a pas de fédération sans fédérateur. A nous de rappeler sans cesse que le Roi, dans son espace a -démocratique au somment de l'Etat, est la condition sine qua non de l'existence des multiples républiques françaises...
Pour écouter Michel Onfray, soyez un peu patients : vous devrez supporter d'abord les trente secondes de "pub" puis vous rendre à 1.38.09 : c'est à ce moment-là qu'il commence...