
Ce qui est terrifiant, c’est l’effondrement de l’intelligence collective dans notre pays ! L’exemple est donné en haut par le gouvernement le plus lamentable que la France ait eu à subir : d’abord, il y a Castaner, ce personnage au passé douteux occupant la Place Beauvau uniquement en raison de sa faiblesse et de sa totale dépendance à l’égard de celui qui l’y a mis en dehors de tout critère objectif, au point qu’on a du le doubler d’un vrai policier. Castaner n’est pas le chien de garde de la société, comme il devrait l’être, mais uniquement celui de son maître, dont il aboie les ordres en écho avec la maladresse d’un Ran-Tan-Plan !
Ainsi donc, l’émotion peut l’emporter sur la loi, si, bien sûr, elle est d’extrême-gauche et importée des Etats-Unis au profit des délinquants : le ministre de l’Intérieur est clairement du côté du désordre et baigne dans son idéologie superficielle de socialiste dont la réflexion n’a jamais dépassé le niveau des slogans. L’antiracisme, c’est bien, le racisme, c’est mal. Quand les Gilets Jaunes manifestaient, avec en queue de cortège les Blacks-blocs chargés comme par hasard de créer les « tensions » en fin de journée, afin qu’on puisse généreusement interpeller, gazer, éborgner les premiers en oubliant les seconds, les potes de Castaner, c’étaient les flics ! Maintenant que les cortèges sont suscités par la mort d’un délinquant noir, Castaner ne veut plus qu’on touche à ses vrais potes : il a remis la petite main jaune à la boutonnière. Les policiers, objets d’un « soupçon avéré » de racisme seront sanctionnés, les techniques d’arrestation une fois de plus restreintes. Des vidéos inondent la toile qui montrent des policiers en train de fuir devant des loubards, et au contraire des « malfaisants », comme disait Audiard, réduire la tête de ceux qui les regardent de travers. Dignité, respect, mais pas pour le « petit blanc », seulement pour celui qui cogne le plus vite et le plus fort, mais qui est une victime puisqu’il est arrière-petit-fils de colonisé ! Racisme inversé et slogan américain sont devenus le langage courant, quasi obligatoire du politiquement correct dans un pays doublement colonisé, par ses anciennes colonies, comme disait Poutine, et par un bain de culture américain, que nous devrions laisser se dissoudre au milieu de l’Atlantique !


En publiant La guerre civile européenne, où il expose sa théorie du « nœud causal » entre communisme et nazisme, Ernst Nolte avait lancé voici une douzaine d'années la « querelle des historiens » en Allemagne et en Europe. Cet ouvrage essentiel vient enfin d'être traduit en français. Compte-rendu et entretien avec l'auteur.
gros livres, tous écrits par des historiens arrivés à l'automne ou au soir de leur vie. Si l'on s'en tient à l'ordre de parution de l'édition originale de chaque ouvrage, il y eut tout d'abord le livre du philosophe et historien allemand Ernst Nolte (né en 1923), Der europäische Burgërkrieg 1917-1945, paru en 1987 et qualifié par son auteur de « version longue » d'un retentissant article, « Le passé qui ne veut pas passer », publié le 6 juin 1986 par le plus prestigieux des quotidiens allemands, la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Certains se souvenaient du nom de Nolte à cause de la lointaine traduction, à la fin des années soixante, de deux livres de lui consacrés aux fascismes. Mais des thèses soutenues dans Der europäische Burgërkrieg, on n'eut en France, à l'exception des germanistes et des historiens spécialistes de la période, qu'une connaissance très indirecte, par reflet, au travers de l'ouvrage collectif Devant l'histoire (Cerf, 1988), qui se faisait avant tout l'écho de la fameuse « querelle des historiens » allemands. Traduit et publié treize ans après sa parution, La guerre civile européenne est désormais disponible grâce au courage d'une jeune maison d'édition fondée et animée par Pierre-Guillaume de Roux, fils de l'écrivain et éditeur prématurément disparu. Sous-titré « National-socialisme et bolchevisme », il porte donc sur la période charnière du siècle écoulé, puisqu'il est évident que « la relation dialectique entre communisme et fascisme est au centre des tragédies du siècle » (1 ).



