Des députés ont présenté jeudi une proposition de loi visant encore à améliorer l’accès à l’avortement, sous prétexte que la crise du Covid-19 a empêché de tuer quelques enfants à naître.
Emmenés par l’ex-LREM Albane Gaillot, désormais membre du groupe “Ecologie Démocratie Solidarité” (EDS), une quarantaine d’élus, issus de 8 des 10 groupes politiques représentés à l’Assemblée, sont signataires de la proposition de loi. Ils proposent une large avancée dans la culture de mort :
- L’article 1er prévoit la remise d’un rapport du Gouvernement au Parlement évaluant la mise en œuvre de l’éducation à la sexualité dans le cadre scolaire, à l’école primaire, au collège et au lycée.
- L’article 2 prévoit l’allongement des délais légaux d’accès à l’IVG de douze à quatorze semaines. Et puis ensuite ce sera 16 semaines, et 18, etc.
- L’article 3 étend l’autorisation de pratiquer des IVG instrumentales aux centres de planification et d’éducation familiale.
- L’article 4 supprime la double clause de conscience spécifique à l’IVG. Il faut obliger les médecins à tuer.
- L’article 5 prévoit de faciliter l’accès à l’interruption médicale de grossesse (donc jusqu’à la naissance !) pour raisons psychosociales. Derrière les raisons pyschosociales, on peut tout mettre.
- L’article 6 met en place une expérimentation, visant à permettre aux sages‑femmes de réaliser des interruptions volontaires de grossesse instrumentales dans les établissements de santé.
Mme Gaillot a rappelé que “près d’une femme sur trois a recours à l’avortement” au cours de sa vie. C’est énorme. Et il ne lui vient pas à l’esprit qu’il faudrait limiter ce recours, aider les femmes enceintes, les défendre face à leur famille qui les incite à avorter. Non, il faut du sang. Des sacrifices humains. Encore.
https://www.lesalonbeige.fr/220-000-avortements-chaque-annee-ce-nest-pas-assez/