Philippe de Beauregard, maire de Camaret, est convoqué devant le tribunal administratif de Nîmes pour avoir maintenu l’arrêté municipal portant autorisation d’ouverture des commerces non-alimentaires. Voici son communiqué :
« Je maintiens mon arrêté portant autorisation d’ouverture des commerces non-alimentaires malgré la mise en demeure du Préfet de Vaucluse me demandant de retirer ce dernier.
Par l’intermédiaire de son avocat, la Ville de Camaret défendra ses intérêts, la liberté et la survie du commerce local, devant le Tribunal administratif de Nîmes le mardi 10 novembre prochain. Nous soulignerons à cette occasion, l’incohérence de certaines injonctions de l’État.
Primo, qu’il est évident que le risque de contamination est bien moindre dans les petits commerces accueillant un nombre de personnes limité que dans les grandes enseignes et hypermarchés où le brassage est bien plus important.
Secundo, que l’accès à des commerces de proximité contribue à limiter les déplacements tel que l’impose le confinement actuel.
Enfin, nous rappelons que ce n’est pas en fermant certains rayons de supermarchés que l’on va assurer la survie de nos petits commerces. Si un homme meurt de faim, ce n’est pas en demandant à son voisin de manger moins que l’on va résoudre la situation de l’affamé.
Au-delà du débat juridique, tout le monde comprend aujourd’hui que si l’État nous impose des mesures d’une telle gravité, c’est parce que l’hôpital public et notre système de santé ont été progressivement démantelés ces dernières années. »