Emmanuel Macron emploie un langage guerrier dans ses discours depuis des mois. Cette posture a commencé avec le coronavirus. Dans son discours du 16 mars 2020, il répéta : « Nous sommes en guerre. » Il a ensuite présidé des Conseils de défense pour combattre la crise sanitaire dans le poste de commandement Jupiter qui se trouve sous l’Élysée.
On peut constater une théâtralisation de la gestion de la crise sanitaire, dans laquelle Emmanuel Macron se donne le rôle du chef de guerre. Néanmoins, le Président jupitérien a un mauvais bilan concernant sa « guerre » contre un ennemi microscopique.
Emmanuel Macron retrouve encore des accents guerriers concernant le séparatisme islamique. Il a déclaré, lors de son discours du 2 octobre 2020 : « Plus nos ennemis chercheront à nous opposer, plus nous serons rassemblés. » Les islamistes sont clairement désignés comme des ennemis. Néanmoins, les mesures prises semblent dérisoires : fermeture d’une mosquée pendant six mois et dissolution de l’association Barakacity. Les islamistes doivent être anéantis par ces décisions !
Selon Bossuet, « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ». La France laisse entrer des centaines de milliers de migrants illégaux. Les décisions de reconduction à la frontière sont rarement exécutées à cause de la lourdeur des procédures et des règles imposées par la Cour européenne des droits de l’homme. Les migrants illégaux sont majoritairement musulmans et certains passent à l’acte : l’assassin de Samuel Paty est un Tchétchène et le tueur présumé de la basilique Notre-Dame de Nice est un Tunisien récemment arrivé en France. Mais le gouvernement ne songe même pas à lutter contre l’immigration alors que le lien entre immigration et ensauvagement de la France est indiscutable.
Le sondage de l’institut Odoxa du 31 octobre 2020 met en évidence le manque de confiance des Français dans la capacité du gouvernement à lutter contre le terrorisme : seulement 26 % des Français lui font confiance pour les protéger (baisse de 18 points en trois mois) et les trois quarts des Français pensent que l’insécurité augmente. Ainsi, 62 % des Français ont été victimes ou témoins de faits de délinquance ou de criminalité. De plus, 16 % des Français ont été directement victimes d’une agression physique et 23 % ont été témoins. Les cambriolages ont concerné un Français sur cinq.
Ces chiffres impressionnants sont occultés par le pouvoir macronien, qui préfère communiquer sur un sentiment d’insécurité et présenter le Président en grand guerrier. Mais cette imposture ne trompe pas les Français qui lui feront payer cette mascarade lors de la prochaine présidentielle !