Résumées par Christian Daisug dans Présent :
Membre de l’équipe des avocats de la Maison-Blanche, Giuliani a une réputation inébranlable, ce qui confère à ses affirmations un indéniable sérieux. Il présenta une dizaine de preuves montrant, à l’évidence, que ces irrégularités ont profité des innombrables failles d’un système obsolète, approximatif et donc dangereux. Mais Giuliani alla plus loin. Il expliqua que l’étendue de la fraude et en même temps son déroulement dans des fiefs démocrates avaient forcément nécessité une coordination et donc un « cerveau » à un poste central de commandement. Nous sommes bien là en présence d’une opération clandestine minutieusement programmée : un hold-up obéissant à toutes les lois du genre.
Giuliani passa rapidement sur les antiques façons de frauder qui consistent à utiliser l’identité des morts, la signature d’un complice corruptible ou les bons offices d’une infirmière remplissant les bulletins de ses patients séniles. Le 3 novembre aura connu d’autres méthodes plus expéditives et surtout plus efficaces sur le plan quantitatif. Giuliani évoqua, par exemple, les bureaux de vote d’où furent chassés, parfois brutalement, les observateurs républicains qui se trouvèrent ainsi dans l’impossibilité de remplir leur mission. Dans d’autres bureaux de vote, des électeurs venus voter constatèrent qu’une main inconnue avait déjà glissé pour eux un bulletin dans l’urne. Dans le Michigan, une machine à voter s’est brusquement emballée : elle « cracha » plus de 100 000 votes, curieusement tous au nom de Biden. Dans le Wisconsin, les votants ont dépassé en nombre les inscrits. Une anomalie qui s’est retrouvée un peu partout lors de ce dépouillement surréaliste.
De Smartmatic à Dominion
Aux côtés de Giuliani se trouvait Sidney Powell. Elle fut pendant dix ans procureur fédéral et y acquit une réputation d’intégrité totale qui lui permit de rejoindre l’équipe d’avocats de la Maison-Blanche. Elle vient de rendre publiques les confessions de deux témoins explosifs. Le premier sort de l’armée du Venezuela. Il a raconté comment un système informatique du nom de Smartmatic avait permis au dictateur gauchiste Hugo Chavez non seulement d’être élu puis réélu à chaque consultation, mais de mettre en place, dans les grandes villes, des maires de son choix. Détail crucial : en 2013, Nicolas Maduro, qui lui succéda après sa mort, était en train de perdre l’élection face à son rival lorsque, brusquement, les machines à voter s’arrêtèrent pendant quelques heures, avant de fonctionner de nouveau. Exactement le type d’interruption que les Américains notèrent entre minuit et 7 heures, le mercredi 4 novembre.
Autre détail : le système Dominion dont se servent les Etats-Unis est le clone du système Smartmatic. Le second témoin présenté par Sidney Powell a travaillé pour une entreprise créée par John Brennan, ancien directeur de la CIA, personnage clé du Deep State et donc ennemi intime de Trump. Cette entreprise fournit des systèmes Dominion.
Ces machines sont programmées pour fournir à un certain moment – par exemple tous les 500 votes ou toutes les 30 minutes – un résultat qui est aussitôt acheminé vers l’agence Associated Press pour publication. Dans les Etats où se battent actuellement les avocats de Trump, les Dominion ont dû recevoir des ordres précis afin de rester dans le domaine de la vraisemblance. Par exemple, Biden avec 50,9 % des voix et Trump 48,1 %. Un candidat indépendant que l’on gratifia de 1 % des voix compléta utilement le tableau. Mais pour que tout fonctionne bien, il ne faut surtout pas que l’adversaire caracole en tête sur tous les fronts, comme ce fut le cas de Trump. Les voix qu’il a obtenues lors du dépouillement dans les Etats clés ont dépassé très largement les prévisions. Les manipulateurs ont dû se sentir pris de court. Il leur a fallu éteindre de toute urgence les machines afin de pouvoir vite les reprogrammer sur d’autres bases chiffrées. Mais ce genre d’incident laisse des traces, qui contrastent toujours avec les données statistiques. « Des millions de voix sont passées de Trump à Biden, constate Sidney Powell. Cet effort pour délégitimer un candidat à une élection est sans précédent dans l’histoire des Etats-Unis. »