Enseignante en réseau d’éducation prioritaire, elle appelle ses collègues à la lucidité.
Pour cette Nîmoise, les hommages et les minutes de silence ne sauraient suffire. « Qu’allons-nous changer dans notre pratique quotidienne ? Dans notre relation à nos élèves et à leurs familles pour que Samuel Paty ne soit pas mort pour rien ? J’y pense depuis des jours et une foule de souvenirs de détails, de situations me reviennent à l’esprit. Face à la montée de l’idéologie islamiste, nous faisons trop souvent – et je m’inclus dans ce « nous » -, preuve d’un manque de lucidité, voire d’une attitude de déni coupable », écrit l’enseignante.