Lors de son entretien pour le média Brut vendredi, le président de la République a déclaré vouloir permettre l’apprentissage de l’arabe « dans la République » dans un souci de lutte contre le séparatisme mais aussi de reconnaissance.
« Ce que je veux faire, c’est pouvoir remettre l’enseignement de l’arabe: l’une des langues les plus parlées par ces jeunesses dans leur famille, pour éviter que ce soit détourné par d’autres mais aussi pour reconnaître cette part », a déclaré le chef de l’Etat, reconnaissant que la République « leur offre peu d’enseignements en arabe ».
« On a en quelque sorte refoulé les langues étrangères de celles et ceux issus d’autres pays ou qui appartenaient à des diasporas, c’est vraiment un processus de refoulement », a poursuivi Emmanuel Macron, qui note que cet enseignement s’effectue désormais par des associations qui « sont souvent le lieu – ce n’est pas toujours le cas – de celles et ceux qui vont en même temps leur expliquer un projet séparatiste pour les détourner de la République ».
(…) BFMTV