« Assimilation ? Séparation ? Communautarisation ? Remigration ? » Voilà le thème du VIe Forum de la Dissidence. Cet événement – ayant exceptionnellement eu lieu dans les locaux de TVLibertés, Covid-19 oblige – entendait donc étudier les différentes possibilités de régler la grave question identitaire et démographique à laquelle la France est confrontée depuis des décennies.
Au cours de cet événement, Françoise Monestier – membre indispensable de l’association Polémia – a rappelé à quel point l’immigration coûtait aux Français et à quel point il était urgent de cesser de payer tribut.
Texte du discours
Pendant des siècles, les sultans ottomans et leur administration ont levé tribut sur les populations juives et chrétiennes soumises à leur loi alors que les sujets musulmans ne payaient pas l’impôt.
Chez nous, depuis la loi sur le regroupement familial, c’est exactement l’inverse. La Sécurité sociale, les allocations familiales, les caisses de retraite et d’autres organismes paient tribut à des millions d’individus qui, avec la complicité de l’extrême gauche et la veulerie de certains hommes politiques, vivent de l’hospitalité française.
Le dictionnaire de l’Académie française définit le tribut comme « la contribution périodique qu’un État impose à un peuple vaincu comme signe de sa dépendance ». Remplaçons le mot ÉTAT par celui d’IMMIGRATION et nous voilà dans la séquence actuelle.
En 1989, Pierre Milloz s’attirait les foudres de la bien-pensance en publiant un ouvrage au titre explicite : Rapport Milloz – Le coût de l’immigration. Pour la première fois, on osait s’attaquer au sujet de la répercussion de l’immigration sur les finances publiques et la vie quotidienne des Français.
Pierre Milloz comparait, sur une année, les impôts et les diverses cotisations payées par les étrangers avec le coût des avantages reçus par ces derniers. Dix ans plus tard, il estimait le coût annuel de cette immigration à 55 milliards d’euros actuels, évaluait le nombre des allogènes à plus de cinq millions et celui des clandestins à plus d’un million. Il était rejoint par le seul Prix Nobel français d’économie, Maurice Allais, mais également par Yves-Marie Laulan, Gérard Pince ou Jean-Paul Gourévitch dans une moindre mesure.
En 2013, André Posokhow donne une analyse plus complète du phénomène. Il estime le déficit annuel de l’immigration au détriment des finances publiques à la somme rondelette de 84 milliards d’euros. Il met l’accent sur l’importance du coût des fraudes sociales et fiscales. Il souligne ainsi que le département le plus criminogène d’Île-de-France, la Seine-Saint-Denis, est aussi celui qui coûte le plus cher au budget de l’État. Il est également celui qui compte le plus grand nombre de grosses cylindrées et qui héberge plus de 400 000 clandestins.
Cherchez l’erreur !
En 2013, le magistrat Charles Prats ne mâchait pas ses mots : « Les discours qui excusent la fraude sociale des uns au profit de la fraude fiscale des autres ou la fraude fiscale et le black des uns par l’existence de la fraude aux prestations des autres détruisent le consentement républicain à l’impôt. »
Aujourd’hui, il décortique dans Cartel des fraudes les différents types de fraudes qui explosent en France et « le système organisé, industriel et criminel » qui implique principalement des réseaux mafieux turcs ou balkaniques ou des Français d’origine étrangère qui profitent du laxisme étatique ou de la complaisance des organismes publics. Ces derniers refusent de conditionner à une certification biométrique du numéro de Sécurité sociale l’ensemble des aides sociales perçues en France et à l’étranger.
Quant à Pierre Moscovici, actuel premier président de la Cour des Comptes, je le cite : « Ce qu’il n’est pas possible de chiffrer, eh bien ne le chiffrons pas. » Vous avez bien entendu ?
La collusion de l’administration de la Sécurité sociale, de l’assurance vieillesse ou de l’assurance maladie avec les syndicats, certains élus et la majorité des médias explique le fiasco actuel et des chiffres accablants :
1/ Le montant total de la fraude sociale est de 52 milliards par an, dont plus de 16 milliards imputables à l’immigration.
2/ Cinq millions de fraudeurs, dont la moitié nés à l’étranger, perçoivent indûment des prestations sociales.
3/ Trois millions de centenaires (dont la plupart habitent l’Afrique) reçoivent des pensions, mais l’INSEE en dénombre seulement 21 000.
4/ Plus de 30 % de numéros de Sécurité sociale attribués à des personnes nées à l’étranger le sont sur la base de faux documents.
5/ 252 porteurs de cartes Vitale ont plus de 120 ans. Une prouesse !
6/ Le terrorisme islamique est financé par la fraude sociale, 20 % des djihadistes français résidant à l’étranger perçoivent des aides sociales. Un des fondateurs de Daech, Zacharia Asbai, grâce à une identité usurpée, encaissait ainsi plus de 9 000 euros par an. Même chose pour des familles qui perçoivent des prestations familiales et des allocations logement alors qu’ils ont rejoint l’État islamique.
7/ Enfin, près de trois millions de cartes Vitale sont en surnombre.
Ces chiffres ne concernent pas le travail au noir, les fraudes au logement social, l’aide à l’enfance maltraitée ou l’aide médicale d’État qui nous coûte près d’un milliard d’euros et permet à tout clandestin de se refaire à nos frais une superbe denture. Et ne parlons pas des mineurs non accompagnés : ils étaient plus de 40 000 en 2019, dont l’entretien (plus de 50 000 euros par individu) est à la charge des départements. Cornaqués par France terre d’asile ou La Cimade – des associations gavées de subventions depuis des lustres par les différents gouvernements –, ces délinquants sont une menace quotidienne pour nous tous.
Allocations logement indûment perçues, reconnaissances fictives de paternité pour permettre à la mère de devenir Française, soins fictifs remboursés par l’assurance maladie, titres de séjour envoyés à des étrangers illégaux sont autant de scandales dénoncés par Charles Prats qui reçoit régulièrement des menaces de mort.
On le voit, la situation est dramatique. Mais des solutions existent à condition que nos « élites » veuillent accomplir la besogne.
1/ D’abord et avant tout il faut mettre un terme au regroupement familial que la loi asile et immigration de 2018 étend aux frères et sœurs des réfugiés.
2/ Abolir la loi SRU adoptée en 2000 à l’initiative du communiste Jean-Claude Gayssot et qui impose sous peine d’amende aux communes de plus de 3 500 habitants de disposer de 20 à 25 % de logements sociaux.
3/ Restreindre drastiquement le droit d’asile – filière de l’immigration clandestine. Les associations immigrationnistes ont décelé la faille de ce dispositif, qui permet à des groupes criminels de s’installer en France pour le motif qu’ils sont persécutés dans leur pays. Plus de 900 000 clandestins squattent ainsi la France.
4/ Cesser de subventionner les associations humanitaires qui reçoivent de l’Europe, de l’État, des régions et des départements des centaines de millions d’euros. France terre d’asile, La Cimade ou le GISTI contribuent à la doxa antiraciste et se servent des migrants comme d’une monnaie d’échange.
5/ Refuser l’accueil des prétendus mineurs non accompagnés (MNA) ou systématiser des expertises osseuses qui permettent de déterminer l’âge des requérants.
6/ Enfin, il faut restaurer le délit d’aide à la clandestinité, incarné par les militants de No Border ou Cédric Herrou, pourvoyeur de clandestins, qui est l’un des auteurs de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) qui a entraîné une modification du Code de la nationalité et du séjour des étrangers.
Suétone disait dans sa Vie des douze Césars : « Comme les gouverneurs lui conseillaient d’augmenter le tribut des provinces, Tibère leur répondit que le devoir d’un bon pasteur est de tondre le troupeau, non de l’écorcher. » Puissent Macron et ses sbires en prendre de la graine !
Françoise Monestier
Allocution diffusée le 27 novembre 2020