Le média digital Neo vient d’être lancé le lundi 30 novembre 2020. Son objectif ? Concurrencer Brut, Konbini, Loopsider et autres médias actifs sur les réseaux sociaux. Mais si le format sera similaire, il n’en est pas de même pour le fond.
Contre la repentance, pour promouvoir la France qui se lève tôt
Bernard de La Villardière qui en est le principal instigateur affiche clairement ses objectifs, celle d’un “média de proximité” qui parlera d’actualité mais aussi de “la France de Jean-Pierre Pernaut, celle de “Des racines et des ailes””.
L’idée est de mettre l’accent sur les “très petites entreprises, les agriculteurs et pas sur la France des 35 heures”. “C’est un média qui va montrer la France qui bouge, la France qui s’engage, sur des valeurs qui nous rassemblent et qui montrent qu’on est fiers d’être Français.”
Pour ce qui est des idéologies à la mode chez les concurrents Brut ou Konbini, Neo se veut un “média positif, loin des idéologies qui déconstruisent et tentent de culpabiliser la France et les Français”. L’idée est tout autre, le média veut “faire retrouver du commun et un peu de fierté” aux Français.
Les thèmes des premières publications ne contrediront pas ces déclarations. Parmi les premiers sujets abordés, on retrouve : “Charles, le soldat du Made in France”, “L’histoire derrière l’hymne légendaire du Racing club de Lens” ou un reportage sur la fabrication de fromages par des religieuses.
FOG du i au comité éditorial et Stéphane Simon de la revue Front Populaire dans les co-créateurs
Aux côtés de Bernard de La Villardière, on retrouve de nombreux noms connus. Parmi les co-créateurs de Neo, le journaliste Stéphane Simon, qui a déjà cofondé la revue souverainiste Front Populaire avec Michel Onfray. On retrouve aussi le banquier d’investissement, Sami Biasoni, contributeur entre autres à Causeur et à Front Populaire.
Le comité éditorial est pour le moment composé de trois membres et devrait bientôt en accueillir de nouveaux. On y retrouve Franz-Olivier Giesbert, ex-directeur éditorial de La Provence (possédé par Bernard Tapie), Hubert Coudurier, directeur de l’information du Télégramme, et Christine Goguet, directrice du mécénat et des partenariats du Centre des monuments nationaux. À la tête de la rédaction, c’est Arnaud Delomel, ancien rédacteur en chef de la société de production Ligne de Front (dirigée par Bernard de La Villardière).
Côté financier, la régie publicitaire est assurée par M6, qui s’occupera aussi de faire des partenariats avec des marques “qui souhaitent faire connaître leur engagement au cœur des territoires de France, au service de leurs habitants”. En juillet dernier, le média a fait une première levée de fonds de 1,55 million d’euros auprès d’investisseurs privés, dont ses co-créateurs.
Texte repris du site OJIM