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De la discrimination positive à la préférence allogène.

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L'avis de Jean-François Touzé
Après l'annonce, fin janvier, par le Premier ministre, Jean Castex, du versement de 3,3 milliards d'euros en faveur des "quartiers défavorisés" inscrivant ainsi ses pas dans ceux de tous ses prédécesseurs engagés au service de la ruineuse et folle "politique de la ville" qui, en trente ans a coûté au contribuable français - en pure perte - plus de 50 milliards, c'est au tour du Président de la République de se lancer dans la course républicaine à l'échalote du meilleur défenseur des droits des minorités et du plus ferme partisan de la lutte contre la "discrimination". À moins de quinze mois de la Présidentielle, il s'agit pour la macronie de soigner son flanc gauche.
En déplacement à Nantes ce jeudi, Emmanuel Macron devant les étudiants de l'Institut régional d'administration (IRA) a donc annoncé plusieurs mesures pour promouvoir plus de diversité sociale et culturelle dans la haute fonction publique. Le nombre de places destinées aux étudiants des quartiers défavorisés ou ruraux va être augmenté de 1.000 pour passer à 1.700 et des accès leur seront réservés dans cinq grandes écoles publiques, dans la limite de 15 % du nombre de reçus via le concours externe. 
Au moment où une grande école comme Sciences Po sombre dans le chaos après son ouverture idéologique aux "minorités" et son adhésion aux pires courants de la déviation sociétale, on peut craindre le pire pour une administration qui fut jadis une fierté nationale et qui devient petit a petit une des principales forces de sapement de l'Etat et de l'ensemble de la société française.
Sarkozy avait déjà rêvé d'installer la discrimination positive comme principe d'action et avait entamé un processus largement développé par Hollande. Macron, lui,  fait de la préférence allogène une urgence sociale et la place au centre même de nos Institutions.

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