Renaissance catholique mis en examen
Nous apprenons avec consternation cette nouvelle effarante : Jean Pierre Maugendre, président fondateur de Renaissance Catholique que nous connaissons bien et qui est venu déjà présenter son action de défenseur des principes catholiques dans certaines de nos réunions d’Action Française est poursuivi par les tribunaux de la République pour avoir proclamé la doctrine de l’Église.
Nous nous foutons comme de nos dernières chaussettes du lobby homosexuel et autre LGBTQ+, dans la mesure où celui-ci ne vient pas nous interdire de penser autrement que lui. L’accusation de provocation à la discrimination qui est invoquée par les plaignants pourrait du reste se retourner contre eux, car ce qu’ils remettent en cause est la doctrine qui est à l’origine de la civilisation occidentale, ils peuvent la contester, mais souhaitent ils l’interdire et jeter les chrétiens en prison, comme il y a 2000 ans on les lapidait ou les livrait aux fauves dans les cirques romains ?
L’AF revendique la liberté d’expression pour tous, et le droit de contester les lois susceptibles de causer un grand désordre dans la société. Il peut y avoir débat, mais dès lors que la répression judiciaire s’abat sur un sujet qui fait divergence, ce sont les libertés publiques qui sont en jeu et c’est un devoir pour tous les hommes attachés aux libertés de se lever contre un procès inique. En outre, c’est contre Rome, ou sa représentation en France que devrait avoir lieu un tel procès et non contre un chrétien pratiquant qui se contente de rappeler la position officielle de l’Église. (NDLR)
« Mercredi 24 février Jean-Pierre Maugendre a été mis en examen, comme directeur de publication du site internet Renaissance catholique, par le juge d’instruction pour « provocation à la discrimination à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle ». Ceci fait suite à une plainte, avec constitution de partie civile, déposée par l’association Stop homophobie le 30 juillet dernier.
Il est reproché à Renaissance catholique d’avoir publié sur son site, le 13 juin 2019, un article intitulé :L’Église du Dieu vivant : la colonne et l’appui de la vérité (1 Tim 3 ‚15) tenant « notamment les propos suivants : « Les autorités civiles ne doivent pas établir d´unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe, qui clairement imitent l´union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d´un grave scandale pour d´autres (cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles, 3 juin 2003) ».
Le texte incriminé était signé des cardinaux Burke, patron de l’Ordre de Malte, Pujats, archevêque émérite de Riga, et des évêques Peta, archevêque de Sainte-Marie en Astana, Lenga, archevêque émérite de Karaganda et Schneider évêque auxiliaire de Sainte-Marie en Astana. L’association Stop homophobie fait partie de cette constellation d’associations dont la vocation est d’assurer « la veille en temps réel sur les réseaux sociaux et internet » et de lutter « contre les discriminations liées au sexe, au genre ou à l’orientation sexuelle ». Elle intervient en milieu scolaire et professionnel sur ces problématiques et mène des actions judiciaires. Cette association est largement subventionnée par la puissance publique, en particulier la région Ile-de-France dirigée par l’élue ex-LR Valérie Pécresse. Le site de la région Ile de France, sous le titre, « La lutte contre l’homophobie, une priorité pour la Régionsolidaire » mentionne Stop homophobie parmi les associations bénéficiant régulièrement de fonds publics – 1,1 millions d’Euros entre 2016 et 2020 pour 71 associations-.
Notre avocat sera maître Jérôme Triomphe, bien connu des défenseurs de la vie humaine innocente. Nous espérons vivement qu’au-delà de la mise en cause de notre modeste association de nombreux catholiques :
laïcs, prêtres et évêques comprendront que ce procès sera, en fait, celui de la liberté de l’Église à proclamer son enseignement moral, à la lumière de l’Évangile et à rappeler ses exigences, dans une société sécularisée.
Avec l’aide de Dieu nous ne nous déroberons pas ! En ce temps de carême nous confions cette intention à la prière de nos amis, connus ou inconnus. Nous savons que demain, malgré le triomphe apparent des méchants, brillera sur ceux qui se tiennent au pied de la croix la lumière de Pâques. »