« Explications de circonstance », comme l’a suggéré Me Virginie Le Roy, l’avocate de la famille de la victime ? Manœuvre grossière visant à convaincre la justice d’accorder des circonstances atténuantes à son islamiste de père ?
En avouant dimanche ce que tout le monde savait déjà depuis des mois, à savoir qu’elle était absente lors du cours où ont été montrées les caricatures de Charlie Hebdo et qu’elle avait menti en accusant Samuel Paty d’islamophobie, la collégienne à l’origine de la cabale islamiste qui a coûté la vie de l’enseignant en histoire a peut-être réussi à convaincre les grands médias complices que nous n’étions en présence que d’« une banale affaire de famille qui a dérapé », mais pas nous : quelles que soient les raisons de ces mensonges, ces ennemis de la France doivent tous écoper du maximum pour leur responsabilité dans le meurtre du professeur Paty !
Absentéisme chronique et indiscipline
Selon Le Parisien, qui a révélé cette information, l’adolescente, que les grands médias télévisés n’ont pas cessé à l’époque de nous montrer en train de se plaindre d’avoir été victime de « discrimination », a en effet avoué dimanche devant des policiers, puis devant un juge antiterroriste, avoir menti sur toute la ligne. Confrontée aux nombreux témoignages des autres collégiens affirmant qu’elle n’avait pas assisté au cours sur la liberté d’expression organisé par Samuel Paty, elle a fini par avouer qu’elle était effectivement absente ce jour-là et n’avait donc jamais vu les fameuses caricatures de Charlie Hebdo montrées en classe par l’enseignant. Et pour cause : elle avait été exclue en raison de son absentéisme chronique et indiscipline. Un motif d’exclusion que, selon ses déclarations, elle aurait voulu cacher à son père en inventant toute cette histoire.
Une manœuvre pour obtenir des circonstances atténuantes
C’est ainsi qu’elle aurait d’abord raconté à son père que Samuel Paty avait stigmatisé les musulmans lors de son cours, les contraignant même à sortir de la classe afin de pouvoir montrer aux autres collégiens les caricatures. Ce que – l’enquête l’a prouvé – l’enseignant n’a jamais fait, invitant juste les élèves susceptibles d’être choqués à fermer les yeux. Puis, pour justifier son absence, elle lui aurait alors dit avoir écopé de deux jours d’exclusion pour avoir exprimé son mécontentement. Des aveux qui, comme l’on pouvait s’y attendre, ont permis à Me El Ouchikli, l’avocat du père islamiste, de présenter immédiatement son client comme une pauvre « victime » manipulée, et d’affirmer notamment que celui-ci « avait été instrumentalisé par sa fille qui lui avait menti »… Reste que, quelles que soient les raisons qui ont poussé l’adolescente à inventer cette histoire, celles-ci n’atténuent en rien sa responsabilité accablante ni celle de son père et du fiché S Abdelhakim Sefrioui dans l’horrible assassinat de Samuel Paty.
Franck Deletraz
Article paru dans Présent daté du 8 mars 2021
https://fr.novopress.info/221179/decapitation-de-samuel-paty-mensonge-de-la-collegienne-accusatrice/