L'avis de Jean-François Touzé
Entre-soi, guévarisme mondain, frelatage culturel, rebelles friqués, donneurs de leçons universelles sur écran formaté, indignations et revendications convenues, tunnels de déclarations bien-pensantes ou larmoyantes à effet ipéca garanti, sketchs sédatifs...
Depuis quarante-cinq ans la cérémonie des César nous bassine avec des films sans spectateurs, des metteurs en scène sans talent et des acteurs sans étoffe.
Marquée par la fausse provocation - dérisoire tant la nudité est devenue banale - du déshabillage sinistre d'une histrionne gauchiste, féministe et donc nécessairement moche, l'édition 2021 de ce pensum se déroulait - situation sanitaire oblige - sans public, c'est à dire sans les représentants de la caste ciné-médiatique en celluloïd. Le public, le vrai, a, quant à lui, depuis longtemps fuit cette mascarade camphrée.
Assez César !