Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, les vaccins ont été considérés par la plupart des pays riches comme l’unique solution pour sortir de la crise, faisant au passage l’impasse sur les opportunités thérapeutiques (mis à part le fiasco du Remdesivir de Gilead).
Malgré cette volonté quasi obsessionnelle, l’arrivée de la vaccination a montré l’effondrement de l’Union Européenne et plus encore de la France.
Une situation qui met en exergue la disparition de la souveraineté sanitaire, avec non seulement des délocalisations menées massivement depuis des décennies mais aussi une déconfiture totale de la recherche scientifique. La patrie de Pasteur en est réduite à quémander fébrilement des doses de vaccins qu’elle n’a ni conçus, ni même négociés, léguant le pouvoir commercial aux instances bruxelloises cornaquées par l’Allemagne.
Etouffée par une idéologie obscure, la France refuse de faire appel aux stocks russes de Spoutnik V, portant aux nues les vaccins américains auxquels elle n’a que peu accès.
Alain Juillet, ancien patron de la DGSE et spécialiste de l’intelligence économique, dresse un panorama de ce monde redessiné par la course aux vaccins. Entre pays résilients et souverains et nations qui ont peu à peu accepté leur impuissance.