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« Et si il n’y avait jamais de sortie de crise ? » L’édito de Charles SANNAT

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Aujourd’hui je vais être un peu plus long que d’habitude, mais le sujet est d’ampleur et le mérite. Et puis nous sommes vendredi, vous aurez tout le week-end pour écouter et lire ce qu’il y a dans cet article.

Je ne veux rien vous imposer, mais partager avec vous un scénario qui me semble fondamental en termes analytiques.

Il n’était pas franchement possible de le faire il y a un an. Aujourd’hui, cela commence à devenir audible.

Hier j’étais invité par David Jacquot d’Ecorama pour parler de la sortie de crise. Il m’avait téléphoné dans l’après-midi de la veille et nous avions discuté à bâtons rompus.

Il me demandait comment je voyais la sortie de crise.

Je lui ai dit que les scénarios actuels penchent tous pour une sortie de crise simple et rapide, enfin, plus ou moins rapide et plus ou moins simple, et basée sur le miracle de la vaccination qui règlera son compte au virus une fois pour toute. C’est à mon sens une manière naïve de voir les choses qui seront beaucoup plus complexes que cela.

Vous avez la vidéo un peu plus bas dans cet article pour ceux qui veulent aller directement à la vidéo de mon intervention sur Ecorama.

L’ensemble des analystes et des analyses partent du postulat que nous sommes face à une crise classique qui a un début, un milieu, un paroxysme et une fin avec une sortie de crise. Chaque crise répond à ce type de schéma logique. C’est le cas des crises boursières. Il y a un déclencheur (au hasard la montée des taux aux Etats-Unis en 2006 et 2007) qui donne l’insolvabilité des ménages fragiles et surendettés à taux variables. Les impayés augmentent. On se demande qui a quelles exposition, a quel risque. Puis une banque tombe. C’est la panique. Le krach, l’effondrement. Les banques centrales interviennent, baissent les taux, injectent les liquidités nécessaires. Les Etats sauvent ce qui peut l’être et socialisent les pertes après avoir privatisé les gains, mais c’est un autre débat. Au bout du compte les choses se calment. Les affaires reprennent, les cours de bourse montent à nouveau, c’est la fin de la crise.

Voici la vision « Ligne Maginot » partagée par presque tous à l’heure actuelle

Chez les penseurs lignes Maginot (ceux qui retardent toujours d’une crise et d’une guerre) voici d’ailleurs comment on « gère » une cellule de crise.

L’été dernier nos mamamouchis en étaient déjà au plan de relance. Hahahahahahahaha !

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