Ce vendredi 23 avril, vers 14 h 20, un homme a égorgé une fonctionnaire de police, dans l’entrée du commissariat de Rambouillet (Yvelines), avant d’être tué par les tirs de riposte. Le meurtrier serait un ressortissant tunisien de 36 ans, arrivé en France en 2009, inconnu des services de police et des renseignements territoriaux, et en situation régulière. Heureux de le savoir : est-ce pour autant une nouvelle rassurante ?
Il était d’abord arrivé clandestin… avant sa régularisation en 2019. Sur BFM TV, François Bersani, secrétaire départemental du syndicat Unité-SGP Police Yvelines, rapporte que l’individu aurait aussi hurlé « Allah Akbar »…
Trois quarts d’heure après le meurtre, n’écoutant que son devoir, Gérald Darmanin a tweeté : « Une fonctionnaire de police a été la victime d’une attaque au couteau au commissariat de Rambouillet, où je me rends. » Déplacement obligé, certes, mais tellement dérisoire au vu du drame et devant l’effroyable répétition de faits qui s’échelonnent, similaires, depuis 2012 et l’équipée sanglante de Mohammed Merah, combattant d’Allah.
Et nous les avons vu défiler, les uns après les autres, ministre de la Justice, de l’Intérieur, et Président, tous avec leurs mines déconfites, l’air plus contristé l’un que l’autre. Pour éviter au Rassemblement national le jackpot médiatique ? Oui, avec néanmoins, au fond d’eux-mêmes, ce sentiment de porter la douleur nationale ; un partage de souffrance citoyenne, dont ils se persuadent et s’imaginent vecteurs. C’est leur instant-sincérité. Mais que vaut leur compassion de l’échec ? Ils vont bien devoir rénover la formule : « c’est inacceptable » ; « tragique » ; « un crime odieux » ; on connaît. Bla-bla… On n’y croit plus.
Dans la guerre contre l’islamisme, dont le but n’est que d’imposer dans notre société sa vision des valeurs de l’islam et son mode de société, contre les valeurs occidentales, nos gouvernants ont tous échoué depuis plus de dix ans. Par leur politique de laxisme migratoire, appuyé au droit d’une Union européenne qui détruit les souverainetés, ils ont simplement démontré qu’ils n’étaient pas capables de remplir leur devoir premier auprès du peuple français : le protéger.
Par un mode opératoire, hélas, très concordant des actions antérieures, l’assassinat de Rambouillet paraît bien ressortir d’un projet islamiste. En vérité, ni la décapitation ni l’égorgement ne sont spécifiques à l’islam ou aux musulmans. Mais les terroristes d’Al-Qaïda en ont encouragé la pratique chez leurs séides comme un moyen parfait pour semer la terreur, à l’appui de la tradition. Si l’on veut en croire Ibn Ishaq, auteur d’une vie du prophète, la poétesse Asmâa bint Marwan, qui l’avait moqué, fut, elle aussi, décapitée, après cette injonction de Mohammed : « Est-ce que personne ne me débarrassera de la fille de Marwan ? » Les zélateurs ont-ils ces références ?
Stéphanie, fonctionnaire administrative de 49 ans, mère de deux filles, dont une de 13 ans, rentrait de sa pause déjeuner quand l’assaillant lui a porté deux coups de couteau à la gorge. Jean Castex l’évoque comme une « héroïne du quotidien ». Alors, n’oublions jamais. Soyons, nous aussi, des héros du quotidien. Ils nous ont promis : « Ils ne passeront pas ! » Mais voilà trop d’années qu’ils passent. Du sang innocent coulera encore avant que nous ayons gagné ce combat que l’islamisme nous impose ; mais au moins, que ceux qui n’ont pas su nous défendre ne passent plus.
Nous non plus, « nous ne céderons rien » à leur incompétence. Sachons nous en souvenir en 2022.