Le jugement est tombé. Le tribunal de Paris a reconnu coupables de cyberharcèlement onze des douze jeunes qui avaient été poursuivis après des propos injurieux ou menaçants à l’encontre de Mila, cette jeune femme qui avait critiqué avec peu de retenue l’islam sur ses réseaux sociaux. À l’occasion de ce jugement, retour sur cette affaire avec Jacob Maxime.
Mila est cette jeune fille de 16 ans victime de harcèlement, qui a reçu des centaines de milliers de messages allant de l’intimidation aux menaces de mort. Depuis, plus aucun établissement scolaire ne veut d’elle et elle vit sous protection policière. Son crime ? Une folie en France occupée. Elle a blasphémé. Mila a osé exprimer, sans retenue, ce qu’elle pensait de l’islam et visiblement elle n’est pas de l’avis de Christophe Castaner pour qui l’islam « est une religion de bonheur et d’amour ».
Changement de focale
France Culture titrait : « Affaire Mila : sur les réseaux sociaux, la jeunesse entre liberté et harcèlement ». Voilà comment le système nous présente le débat. Le problème viendrait des réseaux sociaux et des jeunes. Parler des réseaux sociaux, qui ont été les vecteurs de ces menaces de mort, c’est l’occasion pour le système de demander leur contrôle. Le débat porte sur le fait de savoir comment modérer (comprenez : censurer) les réseaux sociaux. Nous pourrions résumer la pensée médiatique par : s’il y a du harcèlement sur Internet, coupons Internet.
Ensuite, il y aurait le problème des « jeunes », pour la caste politico-médiatique : ils ne savent pas se tenir, ils sont mal éduqués… Peut-être un manque de cours d’éducation civique ? Il faudrait plutôt se demander qui sont ces jeunes.
Qui ?
Des dizaines d’articles de presse évoquent pour l’affaire Mila « des phénomènes de bande », « la violence des réseaux sociaux », « le cyberharcèlement »… Mais les mots « immigration » et « musulman » ne sont jamais écrits. Les réseaux sociaux ne sont qu’un moyen, ils ne sont pas les responsables. En 2016, le camion qui, sur la promenade des Anglais, a causé la mort de 86 personnes, lors d’une attaque musulmane, n’était qu’un moyen. Le problème ne venait pas du camion, comme le problème ne vient pas des réseaux sociaux pour Mila. Affaire Mila, terrorisme, délinquance, insécurité, baisse du niveau scolaire…, la cause majeure de tout ceci tient en un mot : immigration. Si la presse du système n’ose pas l’écrire, c’est à nous, acteurs des médias alternatifs, de le faire. Alors puisque France Info ou Le Monde refusent de le faire, je l’écris : Mila est menacée par des musulmans.
Mila, un triste avenir en perspective
Cette demoiselle l’a compris. Elle sait que des musulmans radicaux pourraient passer des menaces aux actes, comme avec Samuel Paty ou Charlie Hebdo. Encore adolescente, mais déjà avec une fatwa sur la tête, vivant dans une France occupée avec des milliers de potentiels imitateurs des frères Kouachi, Mila évoque la possibilité de sa mort (son livre Je suis le prix de votre liberté, chez Grasset, 2021).
Les républicains hors jeu
Nous évoquons aujourd’hui Mila car le tribunal vient de rendre son jugement concernant treize de ces harceleurs. Si certains sont assez naïfs pour croire en la justice, qu’ils nous expliquent comment les tribunaux vont juger les dizaines de milliers d’auteurs de menaces ?
Nous pourrions nommer ces utopistes « les républicains ». Ils croient que la République, laïque et indivisible, qui ne reconnaît qu’une seule communauté, les Français, peut sauver Mila. Avec sa philosophie et ses lois, avec ses soldats que sont les professeurs et leurs cours d’éducation civique. Mais ils n’ont pas compris que ceux qui veulent tuer Mila ne souhaitent pas appartenir à cette République et ont d’autres lois. Si nous raisonnons avec le Code civil, un gros livre rouge, eux ont un livre vert : le Coran. Le choix qui s’offre aux musulmans les plus fanatisés qui ont menacé Mila est donc celui-ci : la République promet la prison s’ils tuent Mila, le Coran promet, lui, le paradis, sans oublier la gloire qui jaillira sur le nom du tueur.
Une seule solution
Mila ne retrouvera une vie normale qu’avec la fin de l’occupation du territoire français. Une seule solution : la remigration. Rendons-nous à l’évidence, si certains musulmans sont prêts à décapiter pour des caricatures de leur prophète, ou menacent de mort une adolescente qui a critiqué l’islam, alors ils n’ont pas leur place en France. Quant à la voie judiciaire, c’est une impasse : parmi des dizaines de milliers de harceleurs, seulement quatorze ont été jugés en dix-huit mois (un individu a déjà été jugé).
Des lâches
Enfin, Pierre Sautarel, fondateur du site Fdesouche, a relevé un point intéressant. Les treize harceleurs qui ont été jugés en juin pour l’affaire Mila sont tous des provinciaux. Pourquoi le ministère public n’a-t-il pas choisi de poursuivre des habitants d’Île-de-France ? Il s’agit là d’un aveu de faiblesse du pouvoir. Juger à Paris des banlieusards, c’est risquer des émeutes incontrôlables au sein de la capitale. Ces derniers resteront donc impunis pour assurer la paix sociale. Rappelons d’ailleurs la couardise de nos dirigeants ; le ministre de la Justice Nicole Belloubet, avait fait le choix de ne pas soutenir Mila en déclarant : « L’insulte à une religion, c’est évidemment une atteinte à la liberté de conscience, c’est grave… » Nous n’avons rien à attendre de nos gouvernants.
Texte repris du site Polémia