La caravane électorale du candidat Macron financée par nos impôts s’est arrêtée longuement à Marseille, sous le signe de la pluie. A part celle des huées qui ont accueilli le candidat lors de la visite d’une école, il y eut celle qui interrompit le spectacle élyséen en tournée, mais surtout à nouveau l’averse d’argent public d’un pays hyper-endetté, qui s’est déversée sur le tonneau des Danaïdes phocéen.
Cette étape comme d’habitude relayée par des médias majoritairement encenseurs ne peut que souligner davantage la manipulation éhontée qui consiste à faire croire que la théâtrocratie actuelle serait un tant soit peu libérale. Elle est évidemment socialiste, comme Macron l’était lui-même en tant que membre du parti et comme il est resté dans ses choix politiques, comme il l’était déjà au plus haut niveau de l’équipe désastreuse qui entourait le pire président de la Ve République, François Hollande. Bien sûr, il ne s’agit pas de n’importe quel socialisme. Adoubé par Attali et quelques autres, Macron, c’est le socialisme Terra Nova, un socialisme pour les pauvres surtout lorsqu’ils sont importés et contribuent au métissage de la France et à sa dilution dans les étages supérieurs que sont l’Europe et le Monde, un socialisme qui privilégie les très, très riches possesseurs des fortunes mobilières et écrase les classes moyennes autochtones dont le sens de l’histoire appelle la fin au fur et à mesure de la disparition du commerce indépendant, des professions libérales et de la propriété immobilière, un socialisme, “progressiste” en “novlangue”, c’est-à-dire décadent en bon vieux français, qui détruit consciencieusement la famille, encourage le non renouvellement des générations compensé par l’arrivée massive de “chances pour la France” venues chercher l’Eldorado de la protection sociale sans respecter ni nos moeurs ni nos lois. Les Français ont donc été assez stupides pour élire l’héritier de M. Hollande après avoir découragé celui-ci, et ils ont donc payé pour avoir la poursuite du spectacle, avec simplement, reconnaissons-le un meilleur acteur, entouré de quelques comparses entrés par le côté droit de la scène.
Ainsi donc tous les Français vont financer le “laboratoire” marseillais. Pour le coup, le mot est bien choisi : dans cette ville, depuis de longues années on prépare la mixture qui empoisonne la France, au sens propre avec la drogue, et au sens figuré avec une immigration excessive et non maîtrisée, le communautarisme, le séparatisme, la délinquance et l’insécurité qui en découlent. Alors on va doter la police marseillaise de moyens humains et matériels supplémentaires, truffer la ville de caméras de surveillance. Comme si la volonté politique n’avait qu’une seule expression possible : le carnet de chèques ! La video-protection est très utile, je la défendais sur les bancs de l’Assemblée alors que les socialistes s’y opposaient, mais ses effets sont limités dès lors que dans un secteur les caméras sont systématiquement détruites par l’armée des jeunes désoeuvrés au service des gangs qui sont les véritables maîtres du terrain. Devant eux, c’est la voiture de police qui est en marche arrière, car le dilemme entre “cocktail molotov, je brûle” et “je tire et je me retrouve en garde à vue” n’est guère encourageant dès lors que la justice ne fournit pas la réponse adaptée, c’est-à-dire dissuasive. C’est un ancien ministre de l’Intérieur et Maire de Marseille, socialiste au demeurant, particulièrement ignoble envers les Pieds-Noirs, moins bien accueillis que les Afghans aujourd’hui, qui avait donné pour une fois la bonne solution, celle de Singapour où le trafiquant de drogue est condamné à mort. Cela rétablit la nécessaire hiérarchie des peines qui permet de ne pas se contenter d’un rappel à la loi pour le modeste guetteur.
Le socialisme est repérable à deux signes : le premier consiste à dépenser à tout-va un argent qui n’est pas le sien, le second à multiplier les mesures et les règles qui étouffent la liberté, la responsabilité, et l’initiative. Le “macronisme” est un modèle du genre. En même temps qu’il a supprimé nombre de nos libertés fondamentales au nom de la protection sanitaire, alors que bien des pays ont mené une autre politique plus efficace, il a décidé de ne plus tenir compte de notre dette ni de nos déficits pour distribuer un argent public emprunté sur le dos des Français qui devront le rembourser avec une économie durablement affaiblie. Il faudra un jour régler les comptes, constater le recul de notre pays, découvrir que les apparences sauvées de la consommation et du “PIB” cachent un effondrement réel de notre production et de notre commerce extérieur, c’est-à-dire de notre capacité à créer des richesses. Le milliard-et-demi de propagande électorale offert à Marseille servira à ravaler les façades, à financer la clientèle associative et à multiplier les emplois inutiles et parfois nocifs de médiateurs chargés de compenser l’absence de citoyens. Bref, il s’agit d’un condensé de la politique de la ville qui a lamentablement échoué depuis des décennies parce que ni dans le domaine de l’immigration, ni dans celui de la sécurité, ni dans celui de l’économie, nos politiciens n’ont eu le courage du bien commun !
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