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Le procès oublié de l’islamisme et ses valets, par Ivan Rioufol

La France, terrorisée par un virus, est-elle armée pour faire face à l’islam qui tue ? Le procès des attentats du 13 novembre 2015 (130 morts, à Saint-Denis et Paris) s’est ouvert mercredi à Paris et durera neuf mois. Il racontera l’horreur de ce vendredi soir. Un commando de dix djihadistes, dépêchés par l’État islamique en Syrie, faucha à la kalachnikov des vies sur des terrasses de bistrots (Le Carillon, Le Petit Cambodge, À la bonne bière, La Belle Équipe, Cosa Nostra).

Il transforma la salle de spectacle du Bataclan en un bain de sang (90 morts). Les victimes raconteront cette barbarie. Seul un survivant du commando, le « Français » Salah Abdeslam, se retrouve dans le box auprès de treize autres accusés subalternes. Mais ce tribunal ne pourra être, hélas, le Nuremberg du nazislamisme et de ses collabos : cette idéologie mortifère prospère toujours en certaines terres d’islam. L’angélisme occidental est son valet.

La République exhibe trop de faiblesses pour impressionner ces fanatiques. Ses priorités ouatées pour le bien-être, la santé, le vivre-ensemble laissent voir sa pusillanimité. Les plaques commémorant les attentats de 2015 ne disent rien de leur caractère islamiste. Il est aisé pourtant de voir d’autres témoignages, dans les rues de Paris, rappelant sans fausse pudeur les crimes de l’occupant nazi. Le « pas d’amalgame », qui dissocie avec raison les musulmans de l’islam terroriste, est un prétexte pour effacer le lien entre la guerre sainte et une lecture du Coran. « Ceci n’est pas l’islam », répètent perroquets et autruches. Or cette peur d’avoir à mettre en cause le dévoiement d’une religion est un renoncement à combattre le mal. Après la décapitation par un djihadiste du professeur Samuel Paty, le 16 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), une seule école maternelle ose porter son nom.

La France craintive doit s’endurcir si elle veut résister à la pression islamiste, qui se rit de la mort. Continuer à combattre ce totalitarisme au Sahel est une chose utile.

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