Le Great Reset avance au sein des gouvernements occidentaux. Depuis le début de l’urgence sanitaire, alors que les Parlements nationaux semblent de plus en plus privés de leur fonction législative, les lobbyistes peuvent trouver amplement d’espace pour influencer les décisions politiques.
C’est probablement en ce sens qu’il faut interpréter les rencontres énigmatiques qui ont eu lieu, le 15 novembre dernier entre le Président de la République française Emmanuel Macron et Alexander Soros, le fils du milliardaire cosmopolite George Soros, un des artisans du Great Reset, et hier 22 novembre entre le Premier ministre Mario Draghi et le mystérieux ingénieur allemand Klaus Schwab, autre protagoniste de la Grande Réinitialisation, fondateur et président exécutif du Forum économique mondial de Davos, la rencontre annuelle qui réunit quelques personnalités politiques et de la finance occidentale.
« Le Premier ministre, Mario Draghi, a rencontré le fondateur et président exécutif du Forum économique mondial (WEF), Klaus Schwab cet après-midi au Palazzo Chigi, (siège du Premier ministre, ndlr). L’interview a porté sur la prochaine réunion annuelle du WEF prévue à Davos en janvier 2022 et sur les principaux dossiers mondiaux également couverts par la présidence italienne du G20, avec une référence particulière au sujet de la reprise économique et sociale post-pandémique » a communiqué hier le gouvernement italien.
L’annonce officielle du gouvernement n’en dit pas plus. De même l’Elysée n’avait pas communiqué sur la rencontre entre le fils Soros et Macron. Il est assez paradoxal que des réunions aussi importantes, qui concernent évidemment l’avenir des économies française et italienne, soit liquidées avec quelques lignes ou même passée sous silence médiatique en France.
Certains s’interrogent en Italie :
« Qu’est-ce que Draghi et Schwab se sont dit exactement ? se demande Michèle Crudelini de Byoblu. Ont-ils pris des décisions contraignantes pour l’État italien ? Existe-t-il une transcription de la réunion et si oui, pourquoi ne pas la rendre publique ? Et surtout pourquoi le Premier ministre italien a-t-il décidé d’accueillir le représentant d’un organisme privé comme s’il était le chef d’un Etat ? Des questions qui demandent des éclaircissements, notamment au vu de l’ambiguïté de la figure de Schwab. On rappelle que l’ingénieur allemand est en fait l’auteur de l’essai Covid 19 : The Great Reset, dans lequel il décrit le projet déjà illustré lors du précédent Forum économique mondial. En pratique c’est la réorganisation de l’entreprise suite à la propagation du virus. »
« Les fermetures d’entreprises et la distanciation interpersonnelle, selon Schwab, devraient être saisies comme une belle occasion d’amorcer un processus de numérisation exaspéré, surmonté d’une pincée d’écologie. Selon l’ingénieur allemand, ce projet devrait donc passer par-dessus les centaines de milliers d’activités qui seront obligées de fermer, à la fois pour des restrictions et pour la reconversion écologique forcée. Un citoyen allemand est tout à fait libre d’émettre des hypothèses sur la société du futur qu’il désire le plus, continue le journaliste italien, cependant le problème se pose lorsqu’un individu comme Schwab, sans aucune légitimité démocratique, non seulement essaie d’influencer la politique occidentale à travers un forum privé, mais même demande et obtient un audience d’un premier ministre. »
Ces rencontres sont une confirmation de plus de qui Macron et Draghi, qui imposent tous deux à merveille à leur pays les mesures tyranniques covidiennes à la base de ce Great Reset messianique, mettent en œuvre le programme : non de la « reprise économique », mais de la Grande Réinitialisation du « monde d’après » pour atteindre la misère générale, le revenu de base universel et l’expropriation des biens immobiliers privés selon l’Agenda de 2030 de Davos :
« Vous ne posséderez rien mais vous serez heureux. »
Francesca de Villasmundo