Eugénie Bastié a proposé une juste et sereine explication de ces propos inacceptables : "Bloquons le meeting de Zemmour !" Il faut "faire taire Éric Zemmour" et autres insanités proférées par les héritiers directs de la Terreur et du chaos explosif des révolutionnaires de 89/93...
Plus elle s'effondre partout, la gauche - plutôt que de "repenser ses idées et propos - se réfugie dans une sorte de "protectionnisme idéologique" (la formule d'Eugénie Bastié est heureuse...) en s'arrogeant le droit (?) exorbitant de définir qui a le droit de parler et qui ne l'a pas. Dernier symptôme d'une gauche moribonde...
La gauche a écarté depuis des décennies un certain nombre de sujets comme l'immigration, la délinquance, la sécurité... et se réveille aujourd'hui, mais trop tard, se rendant compte qu'elle a "fondu" comme neige au soleil, qu'elle n'intéresse plus personne. Ne lui reste donc plus que la violence, qui lui est consubstantielle, qui est dans ses gènes, puisque le Système actuel (lire les trois lignes du Préambule de la Constitution∗ ) repose sur les "principes de 89", renouvelés et confirmés après la sinistre "Épuration" de 45, qui ne fut qu'une vulgaire "re-Terreur"...
Violence, émeutes, saccages, pillages, Terreur : la République idéologique - qui est - hélas - notre Système d'aujourd'hui - est née de tout cela, dans tout cela. Ses descendants et héritiers ont perdu toute crédibilité et les rêves de "lendemains qui chantent" (ce qu'ils promettaient aux masses qui ont cru en elle) se sont évanouis.
Plutôt que d'avoir l'humilité, l'honnêteté intellectuelle, la sagesse et le bon sens de reconnaître qu'ils se sont trompés, ils se réfugient dans leurs origines, ils remontent à leur source : la Terreur...
∗ Préambule de la Constitution :
Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004.
En vertu de ces principes et de celui de la libre détermination des peuples, la République offre aux territoires d'outre-mer qui manifestent la volonté d'y adhérer des institutions nouvelles fondées sur l'idéal commun de liberté, d'égalité et de fraternité et conçues en vue de leur évolution démocratique.