Ce vendredi 25 février 2022, les « cinq de Ponta » comparaissaient pour la même « retentissante » affaire et les mêmes faits « d’une extrême gravité » : séquestration, violation de domicile, violences et dégradation de biens, le 19 janvier 2022, dans le quartier de Pontanézen, à Brest (Finistère).
Après une opération de contrôle de la police et une course-poursuite, ils s’étaient barricadés dans l’appartement d’une mère, âgée de 23 ans et de ses deux enfants, de trois ans et 18 mois. Ils leur interdisaient de sortir pendant 1 h 15.
« Les SMS de la locataire refont le film des événements, assène le procureur Camille Miansoni : Terrorisée, ses enfants prostrés, elle contacte sa mère. Elle lui dit : “Je suis séquestrée au 3, rue Daumier. J’ai peur.” »[…]
Les deux jeunes de 21 et 19 ans, au casier vierge, écopent de six mois de prison, avec l’obligation de travailler et l’interdiction de se rendre à Pontanézen. […]
[…]
Celui qui a souvent connu le tribunal pour enfants, Walid Meskine, Brestois de 19 ans, est le plus lourdement condamné : 18 mois de prison dont 4 avec sursis. Il est le seul, aussi, à être reconnu coupable des violences sur les policiers et à être interdit de contact avec les autres prévenus. Et il aura l’obligation de travailler.
Le tribunal se montre plus clément envers un Brestois de 27 ans : au lieu des 18 mois requis par le procureur, il prend six mois de prison plus la révocation de son sursis de trois mois. […]