Cinq ans après l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée, l’heure des comptes a sonné. A quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, les affaires s’accumulent. Après une arrivée au pouvoir discutable en 2017 avec une justice aux ordres qui s’est acharnée sur François Fillon, le masque de l’ancien banquier de chez Rothschild se fissure.
Après un mandat présidentiel, son patrimoine s’est amincit arrivant à une somme bien dérisoire pour l’ouvrier appliqué à l’origine du rachat par Nestlé de la branche nutrition de Pfizer. Une opération à 9 milliards d’euros où Emmanuel Macron avait donc déjà pu largement côtoyer les dirigeants de la firme pharmaceutique qui a produit l’essentiel des dits vaccins administrés en Europe et particulièrement en France. Une coïncidence sans doute…
Une coïncidence semblable se retrouve au sein du cabinet de conseil américain McKinsey. En effet, en 2009, Emmanuel Macron siégeait dans la Commission Attali. A ses côtés, un certain Karim Tadjeddine, désormais directeur associé de la firme. Un consultant sorti de Polytechnique qui avait œuvré bénévolement dans la campagne du candidat en Marche en 2017… à l’instar de bien d’autres consultants McKinsey qui ont depuis dû retomber sur leurs pieds, à plus fortes raison que l’entreprise basée dans l’Etat américain du Delaware semble familière avec l’optimisation fiscale outrancière qui flaire parfois la fraude.
Ainsi, entre les démantèlements industriels (Alstom, Alcatel, Tecnip…), les scandales financiers (Rothschild), les échecs sanitaires (masques, vaccins) et la ruine des services publics (2,4 milliards d’euros en 5 ans pour les cabinets de conseil), l’arrivée d’Emmanuel Macron dans les arcanes du pouvoir puis à sa tête sème inexorablement des doutes. Des doutes de favoritisme, d’occultation et même parfois de pacte avec l’adversaire pour ne pas dire l’ennemi.
Maître Philippe Prigent, avocat au barreau de Paris, conseil de l’association des victimes du Covid-19 à l’origine d’une plainte contre McKinsey, décrypte avec nous les infractions et le cynisme d’un pouvoir qui a su creuser en un temps record le déclin déjà amorcé de la France.