Catherine Vautrin, 61 ans, est l’une des femmes politiques pressenties pour succéder à Jean Castex à Matignon. Son nom circule dans toutes les rédactions.
Elle a intégré le RPR à 20 ans. Trois ans plus tard, elle a rejoint le conseil municipal du chef-lieu de la Marne, pendant la cinquième mandature de Jean Falala. Parallèlement, elle est devenue cadre dans la branche européenne de Cigna, une entreprise d’assurance américaine. Mais elle a démissionné en 1999 pour se consacrer pleinement à la politique.
Après avoir été conseillère régionale de Champagne-Ardenne, chargée des services opérationnels, elle fut élue députée RPR de la 2e circonscription de la Marne. Très vite, elle a rejoint l’UMP. Lors du remaniement gouvernemental décidé par Jean-Pierre Raffarin en 2004, elle fut nommée secrétaire d’État aux personnes âgées et à l’Égalité des chances, avant de devenir ministre déléguée à la Cohésion sociale et à la Parité, en 2005.
Après l’élection de Nicolas Sarkozy comme président de la République, Catherine Vautrin a repris son rôle de député de la Marne de 2007 à 2017. Elle a échoué à briguer la mairie de Reims et a été désignée comme vice-présidente de l’Assemblée nationale en 2008. En 2012, elle est devenue la trésorière nationale de l’UMP, alors sous la présidence de Jean-François Copé.
En 2014 Catherine Vautrin a été élue présidente de Reims Métropole, devenu depuis Grand Reims. Candidate pour un quatrième mandat sous l’étiquette LR en 2017, elle a été finalement battue par la représentante de la République en marche, Aina Kuric.
En 2013, elle s’est positionnée contre la loi Taubira, participant même à la «Manif pour tous». Elle fut membre de l’Entente parlementaire pour la famille.
Engagée auprès de Nicolas Sarkozy lors de la primaire présidentielle des Républicains en 2016, elle a été sa porte-parole de campagne, aux côtés d’Éric Ciotti. Lorsque l’affaire Fillon a éclaté, elle a renoncé à le soutenir.
En février 2022, elle a annoncé son soutien à Emmanuel Macron.
En 2010, Le Salon beige publiait un bilan de l’activité des députés concernant la famille, attribuant à chaque député une mention allant de « très bien » à « très insuffisant ». De la banalisation du travail le dimanche aux multiples propositions de loi sur l’euthanasie, le parti-pris anti-famille avait dominé. Catherine Vautrin avait été noté Insuffisante.