Pieter Kerstens
Le 20 juin dernier, une cérémonie officielle s’est déroulée à Bruxelles durant laquelle une dent de Patrice Emery LUMUMBA (seul reste du corps démembré et calciné) a été remise à ses enfants. Cela permettra aux Congolais de construire un mausolée à la mémoire de leur ancien Premier Ministre assassiné au Katanga en 1961. Cette dent a été expédiée à Kinshasa dans un cercueil, par avion.
Peu de jours auparavant une visite du Roi Philippe et de la Reine Mathilde en République Démocratique du Congo leur avait permis de visiter Kinshasa, Lubumbashi et Bukavu. Le Roi des Belges avait prononcé un discours devant le Sénat congolais, dans lequel il avait exprimé « ses profonds regrets sur les blessures liées au passé ». Le Roi Philippe avait aussi rétrocédé au musée de la capitale un masque « kakuungu » du peuple Suku, « spolié » durant la colonisation.
Ce voyage avait été l’occasion pour toute la presse belge et la gôche de réclamer des excuses et la repentance des autorités pour toutes les actions qui s’étaient déroulées durant la période de la colonisation du Congo Belge, (ancienne propriété du roi Léopold 2 jusqu’en 1908) de 1876 à 1960. Cette hystérie des socialauds-marxistes, actifs dans l’enseignement et les médias, contre les colonisateurs remonte à des décennies et occulte totalement les réalités du terrain
QUI a développé le Congo jusqu’à son indépendance en 1960 ?
QUI a rendu le fleuve Congo navigable ?
QUI a permis l’installation du télégraphe et du téléphone dans une grande partie du pays ?
QUI a implanté une administration au Congo, même dans les parties les plus reculées ?
QUI a construit des ports maritimes et fluviaux et des aéroports ?
QUI a développé un système sanitaire et réussit à endiguer les maladies endémiques ?
QUI a permis l’exploitation des ressources minières ?
QUI a encouragé la population à augmenter les cultures vivrières ?
QUI encore a construit des milliers d’écoles, lycées, collèges, dispensaires et hôpitaux ?
QUI, enfin, a mis un terme aux pratiques et luttes tribales moyenâgeuses ?
Certes, tout n’était pas parfait, mais en 1960, au Congo Belge, le niveau de vie était comparable à celui de Taïwan, de la Corée du Sud, ou de la Thaïlande et nettement supérieur à de nombreux pays d’Afrique.
Notre devoir de mémoire nous invite bien évidemment à relire les ouvrages traitants du Congo Belge comme « Souvenirs du XXème siècle de Jacques Noterman, qui retrace le développement d’un pays potentiellement très riche et de la détermination de quelques dizaines de Belges à l’origine d’exploits remarquables.
Nous ne devons pas nous flageller, ni se repentir ou avoir honte du travail de nos ancêtres dans les colonies. GLOIRE A EUX !