Encore plus récemment, c’est notre directrice Gabrielle Cluzel qui a été menacée de mort en présence de ses enfants dans un supermarché. Hier, c’est la conseillère régionale Isabelle Surply, connue pour son engagement contre les implantations d’islamistes à Saint-Chamond, qui a été visée par un militant islamiste dans une vidéo aux cris d’« Allah Akhbar Isabelle Surply ». Cette dernière a réagi hier dans un tweet : « L'auteur de la vidéo qui n'aime pas la police et adore Allah m'explique que son dieu "me réserve un sévère châtiment". Il s'attend à ce que j'abandonne le combat contre l'#Islamisme en me menaçant d'une punition divine ? Sérieusement... » Une menace qu’on pourrait être tenté de sous-estimer. Il est en effet peu probable qu’Allah fasse tomber la foudre sur ceux qui lui manqueraient de respect ; en revanche, est-on à l’abri d’un fou se réclamant de lui ? Le précédent Samuel Paty devrait en tout cas inciter la préfecture de la Loire à prendre l’affaire au sérieux. D’autant que le militant islamiste Idriss Sihamendi a mis en place une cagnotte visant à verser de l’argent à l’imam comorien expulsé sur signalement d’Isabelle Surply. Une cagnotte qui la désigne clairement comme responsable et met de fait une cible sur sa tête. « Qui parle de cette réalité, hormis une poignée de médias ? », réagit Isabelle Surply. « On a plusieurs attaques au couteau par jour, des menaces de mort qui pleuvent sur tous ceux qui ont le malheur d’avoir une position publique qui déplaît, et tout cela dans l’indifférence générale », s’émeut la conseillère régionale qui a défrayé la chronique en obtenant l’expulsion d’un imam comorien rigoriste du territoire français. « Ils me provoquent sur les réseaux sociaux parce que, premièrement, ce sont des lâches et, deuxièmement, parce que l’État est faible », conclut l’élue. La France est devenue un coupe-gorge mais on préfère se faire peur avec une inexistante menace d’extrême droite tandis que des Français tombent sous les coups de couteaux étrangers et que les militants de droite sont traqués dans les rues. Notre maison brûle et nous regardons ailleurs, dit-on. C’est aussi vrai lorsqu’on parle d’insécurité.
Marc Eynaud
https://www.bvoltaire.fr/agressions-a-droite-le-silence-de-mort/