« Quand le peuple perd l’espoir, sa colère finit toujours par s’exprimer », disait Jacques Chirac.
Observant les multiples volte-face, les dysfonctionnements, les âneries des princes qui prétendent gouverner la France, nous sommes en colère. Où sont la raison, la responsabilité, la cohérence de l'action politique ? Jugez-en vous-même par quelques exemples choisis dans le fil de l’actualité, actualité trépidante et changeante au gré du moulin médiatique qui avale la dernière nouvelle pour se précipiter sur la suivante - un vrai cyclone. Moulin médiatique de surcroît alimenté avec délectation par Jupiter qui confond communication et nécessaire politique pour conduire la nation :
- La peine de mort serait abolie en France sauf à Marseille où 22 personnes ont été assassinées depuis janvier 2022.
- Face à ces assassinats, le ministre de l’Intérieur pérore et promet des renforts de police dont l’uniforme n’est plus le symbole effectif de l’autorité respectée mais la cible des malfrats.
- Les refus d’obtempérer se multiplient et les policiers agressés au risque de perdre la vie sont mis en garde à vue, en accusation pour avoir utilisé leur arme ; c’est le monde à l’envers.
- Les salafistes tiennent le haut du pavé dans certains quartiers ; ils diffusent leur haine de la France et des Français, utilisent nos libertés pour nous combattre. Leur expulsion est paralysée par un État de droit aveugle et procédurier à outrance.
- Emmanuel Macron nomme ministre de l’Éducation nationale l’un des fondateurs du CRAN - le Conseil représentatif des associations noires - qui pose comme axiome que les Blancs sont des racistes. Il porte une vision idéologique et identitaire de l’Histoire importée des États-Unis, c’est un woke qui veut imposer la loi des minorités au mépris de l’universalisme de la République.
- Le dossier des retraites des Français fait la joie des technocrates de tous bords et du gouvernement présidentiel : ils brettent entre eux en chiffres et en lettres pour défendre leurs solutions respectives, mais aucun d’entre eux n’évoque l’impérieuse relance de la natalité française qui est la seule solution structurelle, il nous manque 70.000 naissances pour renouveler les générations .
- Jupiter tance le patron d’EDF, l’accuse de ne pas avoir entretenu nos centrales nucléaires, oubliant que c’est lui et lui seul qui a bradé Alstom, arrêté le développement du prototype ASTRID, fermé Fessenheim et prôné les éoliennes. Il ment de manière éhontée.
- La gauche écolo-islamo-gauchiste voue aux gémonies la valeur travail défendue à juste titre par le communiste Roussel et par tous ceux qui estiment que les allocations du chômage ne sont pas un avenir inéluctable.
- Emmanuel Macron propose de répartir les immigrés sur tout le territoire et surtout dans les zones rurales sous-peuplées, mais il ne dit mot sur l’expulsion des migrants illégaux qui entrent en France à flux continus.
- Le Président bat sa coulpe pour se faire bien voir en Algérie et ailleurs, il nie la culture française et ose dire et répéter que la France a commis un crime contre l’humanité lors de la période de la colonisation, oubliant les multiples massacres du FLN.
- L’Allemagne n’a eu de cesse de casser EDF qui donnait à la France un réel avantage industriel avec l'électricité la moins chère d’Europe, mais (surprise), alors que nous allons connaître de sérieuses difficultés cet hiver pour nous chauffer, Emmanuel Macron, l’eurolâtre, prône que la France soit solidaire de l’Allemagne - qui a décidé de fermer ses centrales nucléaires - et lui fournisse gaz et électricité… Cela s’appelle le couple franco-allemand où s'affichent une nation soumise (la France) et une dominatrice (l’Allemagne).
- La France est visiblement gouvernée par les juges : la CEDH, la Cour européenne des droits de l’homme, condamne la France qui refusait de rapatrier des familles djihadistes. Certes, les enfants ne sont pas responsables des crimes de leurs parents, mais ces derniers sont des assassins dont le retour est inadmissible.
- Ursula von der Leyen se prend pour un chef d’État et bat l’estrade médiatique internationale, elle est prête à déclarer la guerre à la Russie alors qu’elle n’est que la présidente de la Commission, une organisation internationale. Il est temps de lui rappeler son statut ou de la démissionner.
- Notre langue est bafouée et maltraitée par ceux-là mêmes - au plus haut sommet de l’État - qui devraient la défendre : le globish impérialiste règne en maître sur les murs de la Commission à Bruxelles qui foule aux pieds l’égalité des langues dans l’Union européenne.
- La guerre russo-américaine monte en puissance chaque jour, les États-Unis utilisent sans vergogne leur proxy ukrainien pour combattre la Russie sans se soucier des pertes de civils et des dégâts collatéraux ni des conséquences d’une cobelligérance de plus en plus risquée qui mène l’Europe dans le mur.
- La vie internationale est paralysée par de multiples sanctions unilatérales et multilatérales qui font monter les tensions, sans pour autant atteindre leurs objectifs de faire plier les États visés ; elles ont même des effets boomerang et pénalisent leurs auteurs, comme on le constate avec le gaz russe.
Devant tant d’événements incontrôlés ou accueillis avec une indifférence lasse et anesthésiée, nous pourrions perdre tout espoir et nous résigner. Non ! Hurlons notre colère, appelons les Français à se réveiller ; assez d’illusions, assez d’utopies, assez de vassalité, la France doit reprendre son destin en main et dire NON.
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