La multinationale française Orano spécialisée dans les métiers du combustible nucléaire, de l'amont à l'aval du cycle, a continué à envoyer jusqu'en octobre de l'uranium en Sibérie.
Avec la guerre en Ukraine, la question de l'avenir de la filière du retraitement de l'uranium se pose en France. Aujourd'hui seule une installation existe, celle de Seversk, située dans la région de Tomsk, en Sibérie, qui appartient au groupe russe Rosatom.
L'arrêt définitif du commerce d'uranium entre Paris et Moscou engendrerait des problématiques sur une filière déjà touchée, cela pourrait conduire finalement à créer un autre déchet, et non pas à réutiliser la matière.