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Quand Sarkozy appelle à l’union des droites pour sauver Macron !

L’ ? Cet éternel mouton à cinq pattes que certains aperçoivent en rêve, mais rarement dans la réalité, serait-il en passe de revenir sur le devant de la scène ?  semble y croire, même s’il s’agit d’une conception toute personnelle de cette union.

Ainsi, dans un entretien accordé au Figaro magazine de ce mercredi, notre infatigable Triboulet prône-t-il désormais cette nécessaire « union des droites », afin que le gouvernement puisse faire passer sa  au Parlement sans avoir recours au 49-3. Pour cela, il faudrait au moins quarante députés LR dociles. Éric Ciotti, le nouveau patron de ce parti, s’y est engagé. Mais dans son groupe, il y a quelques fortes têtes qui se verraient bien mêler leurs voix à celles de La France insoumise et du Rassemblement national.

D’où l’arrivée du sauveur, jadis premier des Français, se targuant lui aussi d’avoir promu une première réforme du genre, en 2010, prévoyant déjà de repousser l’âge de la retraite à 62 ans. D’où aussi l’arrivée de cette « union des droites » newlook, censée fédérer les bonnes volontés des Républicains et de Renaissance. Soit la traditionnelle union du centre gauche et du centre droit ; ce que l’on surnommait la droite orléaniste, autrefois.

Là où ça peut éventuellement se compliquer, c’est qu’Éric Zemmour, partisan d’une autre « union des droites », allant de Reconquête au Rassemblement national tout en passant par les Patriotes de Florian Philippot et Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan, est lui-même partisan, à quelques menus détails près, de la  portée par Emmanuel Macron. Comme quoi à force de trop vouloir faire l’union, on finit fatalement par l’avoir dans l’oignon, que nos lecteurs veuillent bien nous pardonner cette triviale expression.

D’ailleurs, toujours à propos de l’Arlésienne en question, on est en droit de se demander pourquoi  n’a pas eu un mot de soutien pour la candidate pourtant désignée par son propre camp : Valérie Pécresse. Avait-il opté pour d’autres unions entre d’autres droites ? Avec celle incarnée par le macronisme, par exemple ? C’est à croire.

L’agenda politique de l'ancien président serait-il un brin calqué sur son agenda judiciaire ?

Il est vrai toutefois que cet agenda s’alourdit chaque jour davantage, à en croire Libération de ce jeudi 2 février : "L’ancien président appartient au cercle privilégié des multimillionnaires. (…) C’est depuis peu que les informations sur sa fortune ont commencé à filtrer. Les 'fuites', comme l’ex-chef de l’État le craignait, ont fini par se produire en raison de l’enquête sur l’éventuel financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007, un dossier ouvert au tribunal judiciaire de Paris depuis 2013 dans lequel il est mis en examen pour 'recel de détournement de fonds publics', 'corruption passive', 'financement illégal de campagne électorale' et 'association de malfaiteurs'".

Des accusations que  conteste.

En revanche, un fait semblé avéré : l’ n’est pas pour demain, qu’on le déplore ou qu’on s’en félicite.

Nicolas Gauthier

https://www.bvoltaire.fr/quand-sarkozy-appelle-a-lunion-des-droites-pour-sauver-macron/

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