Nous vivons dans un monde totalement délirant ou la prise de décision politique est tout aussi folle.
Pendant des années, ceux qui nous dirigent ont décidé qu’il fallait que nous nous passions du nucléaire. Cette décision ne reposait sur rien de très rationnel avec une transition pensée de manière approfondie. Non, c’était une volonté politique pour faire plaisir aux idéologues écologistes dans un contexte post Fukushima.
Et si Fukushima nous a appris une chose, c’est que non seulement, il ne faut pas badiner avec la sécurité nucléaire, mais que surtout il faut être un peu parano et penser l’impensable autour de la sécurité de nos centrales. Les risques extrêmes et hors statistiques sont en réalité ceux qui peuvent nous poser problème.
Alors ces politiciens qui nous ont mis dans le mur en nous « sortants » trop vite du nucléaire, veulent maintenant nous y remettre, mais tellement vite qu’il faudrait cesser des respecter les normes de sécurité.
C’est un peu la même qu’avec les vaccins Covid. Nous avons vacciné presque de force des millions de personnes dans notre pays, en méprisant l’ensemble des règles de sécurité sanitaires, car il y avait « urgence ». Pour le nucléaire c’est la même chose. Il y a urgence à construire de nouveaux réacteur, alors, vite… Plus vite.
Et pour les effets secondaires ?
Pas grave.
On verra plus tard ou on les cachera sous le tapis.
Charles SANNAT
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