Chronique de Paysan Savoyard
(n° 292 – Mars 2023)
Un mot sur la réforme des retraites. Pour ce qui nous concerne, nous sommes résolument contre. Bien entendu nos raisons ne sont pas exactement celles de la gauche et de ses syndicats.
Certes, le système de retraite tel qu’il est actuellement construit est nécessairement mis en difficulté par la situation démographique. Le dispositif français constitue en effet un système dit « par répartition » : ce sont les actifs qui financent, par le biais des cotisations sociales prélevées sur les revenus du travail, les pensions versées aux retraités. Or le ratio du nombre de cotisants par retraité ne cesse de se dégrader, du fait de la situation démographique. Tandis que la population active cotisante stagne, le nombre des retraités lui croît fortement : ce sont en effet les classes d’âge nombreuses du baby-boom qui partent actuellement en retraite (les premiers départs en retraite du baby-boom, qui s’est produit de 1946 à 1973, datent de 2006). En outre, l’espérance de vie augmentant, le nombre des retraités augmente également. Le ratio cotisant/retraité était par exemple de 2,02 en 2004 : il n’était plus que de 1,67 en 2020 et devrait continuer de diminuer (voir ici).
Dans ces conditions, la situation financière du régime de retraites ne peut que se détériorer. C’est pourquoi différentes réformes venant durcir le régime de retraites (soit par l’augmentation des cotisations, la diminution des pensions, l’augmentation de la durée de cotisations ou le report de l’âge de la retraite) sont intervenues à plusieurs reprises ces vingt dernières années.
En dépit de ce contexte démographique, la nouvelle réforme tendant à repousser l’âge auquel on peut prétendre au versement d’une pension de retraite est éminemment contestable et mérite d’être combattue.
- Avant de demander aux actifs de travailler plus longtemps, il faut d’abord mettre fin à l’assistanat
Le nouveau durcissement envisagé est d’abord contestable parce qu’il revient à demander un nouvel effort à ceux qui travaillent. Or une proportion substantielle de la population d’âge actif ne travaille pas ou peu. Ce sont les chômeurs de longue durée volontaires. Ce sont les étudiants bidons. Ce sont les assistés, qui vivent volontairement et durablement du RSA. Ce sont les intérimaires et CDD qui enchaînent volontairement périodes d’activité et périodes de chômage après avoir « reconstitué des droits ». Si tous ces inactifs volontaires travaillaient et cotisaient, les difficultés financières du système de retraites seraient fortement réduites. Avant donc de contraindre ceux qui travaillent à travailler plus longtemps, il faudrait d’abord mettre fin à l’assistanat.
De nombreux observateurs l’ont souligné également : les entreprises ont tendance à remplacer leurs salariés d’un certain âge par des personnes plus jeunes, dans le cadre de dispositifs de préretraites ou de licenciements à l’amiable. Ces pratiques pèsent sur la situation financière du régime d’assurance chômage. Sans mise en place d’un dispositif de pénalisation des entreprises procédant à ces évictions prématurées, le report de l’âge de la retraite ne pourra qu’accentuer le phénomène.
- Avant de raboter les retraites, il faut d’abord mettre fin au gouffre financier qu’est l’immigration
Le durcissement de la retraite est inacceptable pour une autre raison, encore plus impérative. Avant de se préoccuper des finances du régime de retraites, il faudrait d’abord combler le gouffre financier que provoque, entre autres méfaits, l’invasion migratoire.
Concernant cette question de l’immigration, il faut d’abord rappeler que, pendant des décennies, l’un des principaux arguments mis en avant par les immigrationnistes était que l’immigration allait permettre de « payer les retraites ». Cet argument était évidemment sans valeur. D’abord parce qu’une proportion importante des immigrés ne travaillent pas, ou pas de façon légale et déclarée, et donc ne cotisent pas. Surtout l’immigration ne peut en soi régler le problème des retraites : si l’augmentation du nombre de travailleurs immigrés permet certes d’accroître, au moment où elle se produit, la population active cotisante, cet accroissement est par définition temporaire : les immigrés en question seront eux-mêmes en retraite le moment venu et percevront alors une pension.
S’agissant des rapports entre immigration et retraite, il faut également souligner que les retraites servies aux immigrés donnent lieu semble-t-il à une fraude non négligeable.
Venons-en maintenant à l’essentiel : si l’on met fin au gouffre que constitue l’immigration pour les finances publiques, on trouvera alors tous les moyens de financer les retraites.
Outre toutes ses autres conséquences catastrophiques, l’immigration a cet effet désastreux : elle est un gouffre pour les finances publiques. Les immigrationnistes prétendent que l’immigration rapporte au pays davantage qu’elle ne coûte. Cet argument est évidemment bidon. L’immigration est un gouffre financier pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’une certaine proportion des immigrés ne travaillent pas et sont donc une charge : les enfants, les retraités, les chômeurs et assistés. Deuxièmement parce que les immigrés sont généralement dans une situation moins favorable du point de vue des revenus, du moins des revenus déclarés, que la moyenne des Français de souche : ils bénéficient donc davantage, de ce fait, des allocations, prestations, aides et systèmes de gratuité divers. Troisièmement parce que les familles immigrées ont un nombre d’enfants supérieur à la plupart des Français de souche : ils bénéficient donc davantage des prestations accordées aux familles. Quatrièmement parce que, les immigrés étant à l’origine de l’essentiel de la délinquance, les dépenses liées à l’entretien des forces de l’ordre, des prisons et des tribunaux sont à mettre à leur débit.
Si l’invasion migratoire se poursuit, ces dépenses folles ne cesseront de croître, entraînant la ruine de l’ensemble des systèmes sociaux et des services publics, qui sont déjà en voie d’implosion. Le pays s’écroulera et se tiers-mondisera et il ne sera plus question alors de verser des pensions de retraites, que l’âge soit porté à 64 ans ou non.
Au patient ravagé par la gangrène, on ne prescrit par un régime amaigrissant destiné à affiner sa ligne. Nous sommes, nous, rongés par l’invasion migratoire : la seule priorité qui vaille est de l’interrompre à tout prix. Tout le reste est dissimulation, enfumage, diversion.
- Les efforts à demander aux Français doivent être entièrement consacrés au financement de la remigration et à la libération de leur pays
Certes une politique d’arrêt de l’immigration et de remigration massive aurait un coût important : il faudrait notamment financer les aides substantielles qu’il serait nécessaire d’accorder aux personnes que l’on inciterait à se réinstaller dans leur pays d’origine.
Cette politique de remigration entraînerait également un bouleversement considérable de la situation de l’emploi : les Français de souche devraient accepter d’occuper les emplois que le départ des immigrés libèrerait. Les Français, à ce moment, devraient sans doute travailler davantage et accepter peut-être alors un durcissement du régime de retraites.
En un mot la remigration provoquerait un bouleversement général et supposerait à n’en pas douter, de la part des Français de souche, des efforts de différentes natures, et d’abord des efforts d’adaptation. Il s’agirait en quelque sorte d’un assainissement, sans doute douloureux à plusieurs égards.
Ce sont ces efforts là qu’il faut faire. C’est cette remise à plat qui doit être effectuée. Les Français sont en train d’être envahis. Les seuls efforts qu’il leur faut maintenant consentir doivent être ceux qu’une politique de remigration massive et de libération du pays exigera.
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Les Français sont envahis par les immigrés, agressés, menacés, humiliés, en train d’être remplacés. Mieux, ils sont écrasés d’impôts, de taxes et de cotisations, afin de financer l’immigration et leur propre remplacement. Dans un tel contexte, un quelconque durcissement du régime de retraites, décidé par les traîtres qui nous gouvernent et qui organisent l’invasion, est évidemment à rejeter.
Terminons en soulignant de nouveau ce point. Réforme des retraites ou pas, report de l’âge ou pas, augmentation des cotisations ou pas, baisse des pensions ou pas, retraite par répartition, par capitalisation, par points ou par tout ce qu’on voudra, tout cela sera de nul effet si l’invasion se poursuit. Si l’invasion se poursuit, tous les systèmes publics seront bientôt ruinés, les services publics ne pourront qu’imploser, les règles mêmes de la vie à l’européenne seront rendues obsolètes. La France sera un condensé du Liban, du Brésil, du Kosovo et du Nigéria. Les pensions de retraite ne représenteront plus alors qu’un souvenir lointain et désespéré.
Il n’y a pas de pensions de retraite en enfer…