Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Cette extrême gauche violente que Libération protège

Le contre-feu malhabile de Libération pourrait faire sourire s’ils n’était scandaleux. Ces derniers jours ont montré, notamment à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), l’usage débridé de la violence et du sabotage par l’extrême-gauche, soutenue par le quotidien. Les Insoumis ont même invité le théoricien suédois Andreas Malm à exposer dernièrement à Paris son usage de la force pour fragiliser le système. Or le journal militant s’essaie à nouveau, ce mercredi, à réécrire le réel comme au temps des propagandes à gros sabots. Libé titre en une sur « les menaces terroristes de l’ultra-droite », en grattant des fonds de tiroirs.

16 décembre 2022, le quotidien s’en était pris à « l’extrême droite », accusée d’attaques racistes après le match France-Maroc. Il était fait mention à l’époque de « hordes de fachos », répondant aux encouragements « des leaders de l’extrême droite ». Cette fois, « l’extrême droite » a laissé place à « l’ultra droite ». Mais l’accusation est toute aussi bancale. Elle repose sur une affirmation du député Nupes Aurélien Taché qui assure que sur les dix derniers attentats politiques déjoués, sept seraient liés à « l’ultra droite ». Le parquet antiterroriste avait alimenté ce genre d’accusations. Il avait déféré devant la justice le groupe des Barjols. Le procès en a révélé la farce. En février, ces treize Pieds-Nickelés ont été relaxés pour neuf d’entre eux et les quatre autres sont ressortis libres après leur période de détention provisoire.

L’opération de diversion de Libération ne résiste pas aux faits. Il y a évidemment des racistes et des cinglés dans les marges radicales de la droite de la droite. Mais ce qui s’observe depuis longtemps est la dangerosité de l’extrême gauche la plus violente, et sa complaisance pour le terrorisme qui tue. Le terroriste italien Cesare Battisti fut de ces « héros révolutionnaires » protégé par Libé et les « Amis de Cesare Battisti », avant qu’il n’avoue en mars 2019 ses quatre meurtres perpétrés en 1978-79 : un gardien de prison, un chauffeur de la police, un bijoutier, un boucher. Le 28 mars dernier c’est le terroriste Jean-Marc Rouillan, ex-membre d’Action Directe et doublement meurtrier, qui a été « l’invité d’honneur » du mouvement d’extrême gauche Révolution Permanente. Il a été convié à donner une conférence au coeur la faculté occupée et saccagée de Bordeaux. Rouillan, présenté comme « ancien prisonnier politique », avait été condamné à la perpétuité pour les assassinats en 1985 de l’ingénieur général de l’armement, René Audran, puis du président de la Régie Renault, Georges Besse. Il avait également trouvé « courageux » les auteurs des attentats islamistes du 13 novembre 2015 à Paris. Les médias « progressistes » n’ont rien dit pour s’indigner de cet hommage à un tueur. Libé peut toujours chercher à détourner les regards : le monde que ce journal en perdition protège est bien celui de la terreur d’extrême gauche. Elle a le goût du sang.

Ivan Rioufol

Texte daté du 5 avril 2023 et repris du blog d’Ivan Rioufol

https://fr.novopress.info/230630/cette-extreme-gauche-violente-que-liberation-protege/

Les commentaires sont fermés.