Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Lille : les antifas se réjouissent de l’incendie de l’Université catholique

Dommage pour les antifas lillois pris la main dans le sac : ils avaient bien supprimé leur tweet d’incitation à la haine, mais en oubliant naïvement que les écrits restent.

Ainsi, lorsque, le 17 mai, l’Université catholique de Lille a pris feu, ils ont repris à leur compte cette citation de l’anarchiste Buenaventura Durruti : « La seule église qui illumine est celle qui brûle », ajoutant par la même occasion : « Ça marche aussi avec les facs de droitards ». Par chance, tous les étudiants ont pu être évacués et cet incendie spectaculaire n’a causé aucune victime, sinon, qu’auraient tweeté ces mêmes antifas ? Mais, bien sûr, le danger vient de l’ultra-droite, ironise Me Goldnadel. Il émane de cette Action française que Gérald Darmanin aimerait tellement empêcher de manifester à cause de « son visage nauséabond ». Rappelons que des jeunes royalistes avaient été sauvagement attaqués, en juin 2022, par des antifas cagoulés, armés de matraques et de couteaux. Une jeune fille avait été sévèrement blessée à la tête par un coup de matraque et un jeune homme entaillé d’un coup de couteau. Mais, bien sûr, le danger vient de l’ultra-droite.

Et tant qu’à faire, les antifas précisent : « Le groupe d'ultra-droite le plus dangereux en France, c'est la police nationale. » Ce n’est pas le premier flic de France qui réagirait à ce tweet émanant de l’Action antifasciste Paris-Banlieue. Non, Gérald Darmanin est bien trop occupé à se féliciter de l’arrestation d’« individus d’ultra-droite qui ont commis des violences racistes à Bordeaux » ; à célébrer la Journée internationale contre les LGBTQI+phobies ou, à nouveau, le lendemain, à condamner « cette manifestation sauvage rassemblant des participants d’extrême droite » à Annecy. Ce déni de la réalité ouvre un boulevard pour les antifas qui ont, de plus, la Justice de leur côté. Il a compris le message des juges. On se souvient que, en mai 2022, le Conseil d’État avait suspendu la dissolution du groupe antifa lyonnais GALE. Le Conseil d’État avait estimé que « les éléments avancés par le ministre de l’Intérieur ne permettent pas de démontrer que le GALE a incité à commettre des actions violentes et troublé gravement l’ordre public ».
La voie est donc libre pour l'extrême gauche. Pas de trouble à l’ordre public, à Lyon, quand, le 8 mai dernier, « plus de 5.000 personnes (Antifa) se sont rassemblées et sont parties en sauvage dans les rues de Lyon », comprendre ainsi : brûler des poubelles, casser des vitrines ou caillasser tous « lieux de pouvoir et symboles de l'État ».

L'État se montre décidément impuissant à combattre les vraies causes des violences dans notre pays : le terrorisme islamiste et la violence de l’ultra-gauche. Il préfère sciemment donner des gages au camp du bien en ciblant l’ultra-droite. Déni du réel ou calcul politique machiavélique ? Quoi qu’il en soit, cet aveuglement coupable, cette ficelle si grosse qu’on s’étonne qu’elle fonctionne encore, vient à nouveau confirmer la prophétie de Chesterton : « On allumera des feux pour attester que deux et deux font quatre. » Car c’est prouvé, le danger vient de l’ultra-droite. N’est-ce pas ?

Iris Bridier

https://www.bvoltaire.fr/lille-les-antifas-se-rejouissent-de-lincendie-de-luniversite-catholique/

Les commentaires sont fermés.