Une sortie qui a entraîné une réponse sèche du ministre des Transports Clément Beaune : « Je vous demande d'arrêter ce complotisme odieux », a répondu le fidèle d’Emmanuel Macron dans un Hémicycle chauffé.
Immédiatement après la séance, le député de la Somme a publié un courrier envoyé au procureur de la République signalant les faits en vertu de l’article 40 de la Constitution et alertant sur « un risque de la prise illégale d’intérêts ainsi que le conflit d’intérêts que pourraient traduire ces négociations de contrats autoroutiers » dont les opérations auraient été, d’après Jean-Philippe Tanguy, opérées en grande partie par Élisabeth Borne, ex-directrice des concessions chez le patron autoroutier Eiffage.
L’alerte avait été lancée par nos confrères de Marianne dans un dossier documenté intitulé « Autoroutes : le cadeau à 4 milliards d'euros fait aux concessionnaires par Macron, Borne et Kohler ».
https://www.bvoltaire.fr/autoroutes-jean-philippe-tanguy-met-elisabeth-borne-aux-bancs-des-accuses/