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Maria Lvova-Belova – « Bloody Mary » pour la presse conforme s’exprime lors de deux nouveaux entretiens

par Mendelssohn Moses

Agée de 38 ans, la Commissaire aux droits de l’Enfants et ex-Sénateur Maria Lvova-Belova, a été accusée de « génocide » en mars 2023 par le Tribunal pénal international, ce dont Christelle Néant a fait état dans ces pages.

Musicienne de formation, épouse depuis 2003 d’un prêtre orthodoxe, le 5 avril Mme Lvova-Belova a été appelée à s’exprimer devant les Nations unies1 sur la prétendue « déportation » d’environ 19 000 enfants des zones de guerre dans l’ex-Ukraine. Elle expliqua, entre autres, que 5 millions de personnes ont quitté l’ex-Ukraine pour la Russie, dont 700 000 enfants.

Or, au moment où elle s’est mise à parler, les USA et la Royaume Uni ont bruyamment quitté la salle d’audience à l’ONU, accompagnés de leurs puissants alliés l’Albanie et Malte.

Puis l’Ambassadeur des USA à l’ONU, Mlle Linda Thomas-Greenfield, ancien vice-président du cabinet de consulting fondé par Madeline Albright2 est intervenue sur le champ pour éviter que ses concitoyens ne puissent écouter sur Internet les éléments avancés par Mme Lvova-Belova : « avec la Royaume Uni, nous avons décidé de bloquer la chaîne de l’ONU, UN WebTV, afin que la chaîne ne puisse servir de forum international à Lvova-Belova, d’où elle pourrait diffuser de la désinformation et tenter de justifier ses monstrueuses actions en Ukraine. »

Deux chaînes occidentales ont alors demandé à interviewer Mme Lvova-Belova à Moscou. Le premier interview3, mené par Mlle Isobel Yeung, Anglaise établie à New York, a été diffusée le 1er mai sur la chaîne conforme nommée – cela ne s’invente pas – VICE. Quant à l’autre chaîne, non-conforme (Cento Giorni da Leoni) l’interview a été diffusé en direct le 9 mai par le correspondant de guerre Giorgio Bianchi.

Détail révélateur : en chargeant Lvova-Belova de mauvais traitements sur les jeunes « déportés » Mlle Yeung donne comme exemple de ces abus (« lavage de cerveau »), le fait que des enfants de l’ex-Ukraine ont été entendus dans les colonies en train de chanter des chansons en langue russe ! Face à la vulgarité et à l’effronterie de Mlle Yeung, la maîtrise de soi de Lvova-Belova force l’admiration.

Comme les entretiens n’ont été ni doublés ni sous-titrés en français, nous en résumons les grandes lignes ici afin d’en faciliter la compréhension.

 La Russie, comme les USA, ne reconnaît pas le Tribunal pénal international (TPI) et ne prend pas au sérieux ces accusations, pour laquelle aucune documentation digne de foi n’a été fournie.

 Le Procureur et le Juge de la TPI sont respectivement anglais et polonais – il s’agit donc de conflit d’intérêt (dixit Bianchi).

 Le mot « lager » en russe s’il vient de la langue allemande, veut dire « colonie » et non pas « camp de concentration ». La presse occidentale joue sur cette méprise. De même, pour le terme « adoption » qui n’a pas le même sens juridique en russe.

 La chaîne VICE a imprudemment montré un vidéo-clip d’enfants de l’ex-Ukraine dont les parents ont été invités en Russie afin de récupérer leur progéniture. On y voit un enfant qui porte le drapeau ukrainien autour du torse en toge. Preuve de la brutale répression en Russie n’est-ce pas ?

 Les enfants se trouvant actuellement en Russie sont originaires de régions de l’ex-Ukraine qui avaient déclaré leur indépendance de l’Ukraine, et qui désormais font partie de la Russie. Ces enfants sont dans leur vaste majorité russophones et se considèrent comme Russes.

 La citoyenneté russe leur a été octroyée afin qu’ils puissent bénéficier des avantages sociaux (éducation, santé etc.) attenants. En atteignant l’âge de la majorité, ils pourront choisir entre la nationalité russe, ukrainienne, ou double-nationalité. À aucun moment ne leur a-t-il été demandé d’abandonner la nationalité ukrainienne. Aux personnes quittant l’ex-Ukraine il leur a été donné le choix entre la Russie, la Pologne, ou l’Ukraine état-croupion.

 Les armées ukro-otaniennes ont utilisé les enfants comme boucliers humains dans les villes assiégées. Cela a été confirmé à de maintes reprises.

 Ni l’ONU, ni l’Ukraine état-croupion n’ont essayé d’identifier ces enfants afin de les remettre à leur famille. Par contre, les enfants tout comme leur famille sont souvent menacés par les « Ukrainiens ». Les enfants reçoivent des messages leur sommant de raconter des horreurs sur leur traitement en Russie, faute de quoi …

 L’ex-Président de l’Ukraine Porochenko l’a dit lui-même : « on obligera les enfants des Russes de croupir dans des caves ». Ces enfants ont subi 9 ans de bombardements ; beaucoup ont perdu des parents ou ont été blessés. Ils ont arrêté de sourire.

 Mme Lvova-Belova a expliqué qu’elle est parfaitement bilingue, qu’elle a grandi en chantant et racontant des légendes dans les deux langues, et que les Ukrainiens sont des frères. « Notre travail est de donner une perspective d’avenir à ces enfants, leur rendre le sourire. Par exemple, quand on entend un enfant dire qu’il deviendra architecte pour rebâtir sa ville ! »

Mendelssohn Moses

  1. https://www.aa.com.tr/us-uk-leave-un-meeting-as-wanted-russian-commissioner-begins-to-speak
  2. https://www.newsweek.com/watch-madeleine-albright-saying-iraqi-kids-deaths-worth-it-resurfaces
  3. https://www.vice.com/maria-lvova-belova-interview

https://reseauinternational.net/maria-lvova-belova-bloody-mary-pour-la-presse-conforme-sexprime-lors-de-deux-nouveaux-entretiens/

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