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Le discours sur l’étranger ne passe pas. Zemmour a raison : le Français est (trop) généreux, c’est une faiblesse.
Soyons fiers de cette faiblesse.
Alors ? Alors allons plus loin, pour rendre cette générosité compatible avec notre survie.
Oui, le Français est généreux.
Oui, beaucoup de causes sont à défendre, à l’étranger.
Et donc ? Il faut être fort. La France a le devoir d’être fort.
Il y a un pacte vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté du monde (Ch De Gaulle)). Alors ? Soyons grands. Poursuivons notre destin de grandeur !
Zemmour, Le Pen, Dupont-Aignan, et autres, soyez-en conscients. Ne parlez plus jamais de rompre avec la générosité de la France. Parlez de cette générosité dans sa continuité, dans sa durée, dans sa substance.
La France doit aider les belles causes, où qu’elles soient. La France doit aider les opprimés, où qu’ils soient. Pour cela, la France doit être grande.
Pour être grande, la France doit être forte, pérenne, stable, et même riche !
Pour être forte, la France doit être unie. Pour être unie, elle doit être une nation. Pour être une nation, elle doit s’appuyer sur ce qui fait une nation : l’identité de sa population (héritage d’ancêtres communs), langue, culture, fierté commune d’un passé glorieux, etc. L’arrivée de trop nombreux migrants fragilise cette unité, cette force.
Nous arrivons enfin à la conclusion : pour être généreux, il faut être forts, donc il faut être « nous ».
Ainsi, le discours sur l’immigration n’est plus un discours de rejet, de haine. Il devient un discours cohérent : oui, nous voulons aider la liberté du monde, pour cela nous devons être forts, nous devons être la France éternelle. Oui, nous voulons vous aider, mais sans nous fragiliser, sans que cela menace notre existence.