De la NUPES aux Républicains, tout le monde est d'accord pour acheter la paix sociale : on demandera aux braves gens de payer, une fois de plus, pour tous leurs compatriotes qui détestent la France. Tout le monde est d'accord ? Non ! Quelque part, à l'extrême droite de l'assemblée politique, un groupe de parlementaires lutte encore et toujours contre l'envahisseur. Parmi les voix du RN, Grégoire de Fournas. Le député de Gironde a été rendu célèbre par les mensonges de LFI et du député Bilongo, qui ont vainement essayé, lors de l'épisode « Qu'ils retournent en Afrique! », de le faire passer pour un raciste. Rien n'y manquait, pas même les larmes de crocodile d'Alexis Corbière. Seulement, ça ne prend plus. Il a également vu sa permanence attaquée par les racailles, lors des nuits de chaos.
Alors, quand on lui pose la question, Grégoire de Fournas n'est pas d'accord avec le consensus lâche de tous les « partis de gouvernement ». La position du RN, résumée par Marine Le Pen à la radio (« Au besoin, qu'ils paient toute leur vie »), a le mérite de la justice. Le député a brillamment défendu à l'Assemblée ce qui n'est, en vérité, que du simple bon sens : pas question que des Français honnêtes, qui ne cassent rien, qui n'ont rien fait de mal et qui respectent les lois, se fassent ponctionner leur argent pour l'investir à fonds perdus dans les favelas de la République. « Nous ne voulons plus utiliser l'argent des Français pour camoufler les saccages provoqués par des ennemis de la France », résume le député.
Pris à partie par l'élégante Raquel Garrido, qui a utilisé, comme d'habitude, l'excuse de la misère, Fournas ne s'est pas démonté : comme des millions de Français, il en a marre de ces salades. Des pauvres, des déshérités, il y en a plein le pays et ils ne brûlent rien. Quelque chose est en train de changer, dans l'opinion : le camp de la décence commune a arrêté de baisser la tête. Les « ploucs », les « beaufs », c'est-à-dire les gens qui ont construit la France pendant mille ans, en ont marre qu'on se moque d'eux, qu'on les méprise, que les élites et les racailles aient les mêmes mots pour se moquer de leur « tête de Michel », de leurs pavillons et de leurs fins de mois difficiles. Ça suffit. Hors de question qu'on retourne le fric. Ils n'auront qu'à utiliser l'argent de la drogue, comme l'ont fait les dealers niçois pour organiser les festivités de l'aïd el-kébir. S'ils veulent la sécession (et, de fait, elle a déjà eu lieu), ce ne sera pas avec l'argent de ceux qui se sentent réellement français. Merci à Grégoire de Fournas d'avoir rappelé cette évidence.
Arnaud Florac