10% ! Sans compter les extra européens installés depuis plusieurs générations !
Validant en creux le constat du “Grand Remplacement”, la note de 34 pages présente un état des lieux chiffré des changements d’ampleur et de nature que connaît la population française”. On ne saurait être plus clair !
Et l’Institut de préciser : ” Le stock de titres de séjour valides a augmenté significativement depuis trente ans et est désormais proche de quatre millions. Les flux annuels d’entrées d’étrangers de pays tiers (premiers titres de séjour) sont eux aussi en augmentation constante depuis trente ans. Ils sont supérieurs à 200 000 depuis dix ans et 2022 a été une année record avec plus de 320 000 premiers titres délivrés 4 (hors Britanniques). Les personnes concernées sont majoritairement africaines (Maghreb notamment).”
Ce que Breizh-Info et d’autres expliquent depuis des années à longueur de colonnes.
La note continue ainsi à dérouler les chiffres les plus inquiétants, :
“Les 4,5 millions d’immigrés étrangers en France sont désormais majoritairement d’origine africaine, et un quart de la population étrangère est d’origine maghrébine. Ces proportions sont encore supérieures dans la population immigrée totale (y compris Français) : près de la moitié sont d’origine africaine (environ 30 % du Maghreb), une proportion croissante. Ceci représente une évolution significative de la composition de l’immigration : entre le milieu des années 1970 et aujourd’hui, les proportions d’immigrés venant d’Europe et du reste du monde se sont inversées. Le seuil symbolique de 10 % d’immigrés parmi la population française est donc maintenant dépassé alors que cette proportion était de 3,7 % il y a un siècle, 5 % au sortir de la guerre, 7,4 % en 1975 et 8,6 % en 2011. Entre 1968 et 2021, le nombre d’immigrés en France a été multiplié par 2,2, tandis que la population française l’a été par 1,4. L’équation migratoire a graduellement évolué au cours des dernières décennies. Le solde migratoire est très variable d’année en année (moyenne : + 70 000), les entrées et les sorties représentant des flux de plus de 300 000 personnes. Mais sa structure a évolué : les entrées sur le territoire concernent désormais, à plus des deux tiers, des immigrés ; pour les sorties, c’est l’inverse.
Et la phrase finale est terrible et remet en cause toutes les conclusions de sociologues militants comme Hervé Le Bras :
“On relèvera que la France est, du fait de son héritage migratoire, au premier rang des États d’Europe de l’Ouest en ce qui concerne la population totale d’origine immigrée selon les critères de l’OCDE.”
Le reste de la note est cependant beaucoup plus critiquable. Ainsi, l’immigration n’aurait pas “d’impact fiscal” significatif sur les finances publiques.
“L’immigration est à la fois une ressource et une charge pour les finances publiques, et son impact fiscal d’ensemble dans les pays européens est généralement faible 16. Les immigrants sont surreprésentés dans les catégories en âge de travailler – et donc cotisent davantage qu’ils ne coûtent. Comme l’a montré un rapport de l’Institut Montaigne 17, la Seine-Saint-Denis est le huitième département contributeur à la protection sociale et le dernier receveur. Mais ils peuvent aussi alourdir la charge sociale en raison des besoins (éducation, santé) des familles.”
Cependant, l’Institut enfonce quelques coins et osent quelques nuances. La note relève par exemple “qu’en France, l’impact sur les finances publiques est légèrement négatif : le différentiel de contribution nette au regard des natifs est de l’ordre de – 0,3 % points de PIB.“
Ajoutant même que : “Ces études ne prennent toutefois pas en compte les coûts de politique publique, évalués par la Cour des comptes 20 (total mission “immigration, asile et intégration”) à 6,57 milliards d’euros en 2019, soit 1,4 % des dépenses brutes du budget général. Les dépenses de l’État liées à ces politiques sont en augmentation (de près de 50 % par rapport à 2012), en raison notamment de la croissance de la demande d’asile. L’étude de France Stratégie évalue ces coûts à 0,1 % du PIB 21 soit environ 2,3 milliards, sans doute en raison d’un périmètre de coûts plus restreint.”
La fin est cependant plus inquiétante. Car si l’Institut Montaigne affirme clairement que “l’immigration ne règle pas, à moyen terme, le problème des retraites”, il avance dans le même temps que “pour avoir un impact sur le financement des retraites, une immigration massive serait indispensable.” et le think-tank de ressortir le chiffre de plus de 2 millions d’immigrés par an entre 2025 et 2050, au total : 60,9 millions !!!!
61 millions d’immigrés sur 25 ans ! Est-ce là le plan secret de la Macronie et du “Cercle de la Raison” cher à Alain Minc ? On ne peut que le redouter…
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