Si, officiellement, les négociations vont pouvoir reprendre entre sénat et gouvernement, en coulisses, elles ne se sont en réalité jamais arrêtées au palais du Luxembourg.
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Car, loin des regards, dans les couloirs du palais du Luxembourg, chacun a mis de l’eau dans son vin. Les centristes, favorables au titre de séjours pour les métiers en tension en conviennent : une loi n’est pas indispensable pour que la mesure s’applique, passer par des textes réglementaires, et laisser du champ au préfet est tout à fait possible. A droite, on ne dit pas autre chose : “Ca ne change rien, et tout le monde sortira la tête haute“, veut croire un sénateur.