L'administration Biden va renoncer à 26 lois fédérales pour permettre la construction d'un nouveau mur frontalier de plusieurs kilomètres dans le sud du Texas, ce qui a conduit l'ancien président Donald Trump à affirmer que la politique qu'il a signée était correcte depuis le début. Le département de la sécurité intérieure a publié l'annonce sur le registre fédéral américain mercredi, autorisant la construction dans le comté de Starr, au Texas, qui fait partie d'un secteur très fréquenté par la patrouille frontalière et qui connaît un nombre élevé d'entrées illégales.
Il existe actuellement un besoin aigu et immédiat de construire des barrières physiques et des routes à proximité de la frontière des États-Unis afin d'empêcher les entrées illégales sur le territoire américain dans les zones concernées par le projet", a déclaré Alejandro Mayorkas, secrétaire du ministère de la sécurité intérieure, dans l'avis.
Cette décision contraste avec les positions antérieures du président Joe Biden contre les barrières frontalières, notamment dans une proclamation faite le premier jour de son mandat, qui déclarait que "la construction d'un mur massif s'étendant sur toute la frontière sud n'est pas une solution politique sérieuse".
M. Trump, dont l'administration républicaine a créé environ 450 nouveaux kilomètres de barrières frontalières, a réagi à cette annonce en déclarant à Fox News Digital que l'administration Biden devait "revenir aux politiques de M. Trump".
TheWashingtonTimes / DailyMail / Illustration