Vous connaissez cette expression insupportable de culculgnangnantisme, où celui qui la prononce cherche en réalité plus à se rassurer qu’à convaincre ses interlocuteurs.
« haaaa. qu’est-ce qu’on a de la chance en France quand même »…
Oui, mais ça c’était avant.
Maintenant c’est le naufrage du pays auquel nous assistons objectivement tous.
Non, nous n’avons plus de chance en France.
Nous avons le pays avec les impôts les plus élevés au monde.
Nous avons une délinquance qui explose à la hausse, une justice indigente, et je ne parle même pas de la médecine.
Ce que vous voyez à Perpignan sur ces images, je l’ai vécu en début d’année, patientant, sur les parkings des urgences avec ma maman qui faisait des embolies pulmonaires ce qui est grave et nécessite des soins autre que d’attendre sur un parking.
Ce n’était pas à Perpignan.
C’était à Bordeaux.
An l’an 2023.
Là aussi les ambulances s’empilaient sur le parking qui était plein, dans chaque véhicule 3 pompiers en train d’attendre, et autant d’équipage qui ne pouvaient plus intervenir pour des personnes en détresse.
Nous vivons l’effondrement de tout dans notre pays.
De nos capacités électriques à nos trains, sans parler de notre enseignement.
Plus rien ne fonctionne.
Non nous n’avons pas de chance en France et il faut le dire haut et fort non pas par pessimisme, mais parce qu’il faut poser les constats, surtout lorsqu’ils sont difficiles pour pouvoir améliorer les choses.
Dire qu’on est bien, c’est non seulement se mentir, mais, plus grave, s’interdire d’améliorer les choses.
Alors on est mal… mais il faut tout faire désormais pour que cela aille mieux.
Hélas nous n’en prenons pas le chemin.
Charles SANNAT
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