Marine Le Pen, la chef de file des députés du Rassemblement national (RN), a appelé à l'expulsion de toute personne étrangère, qu'elle soit en situation régulière ou irrégulière, lorsqu'elle est associée au fondamentalisme islamiste. Cette déclaration intervient après l'attentat d'Arras où un professeur de français a été assassiné par un étranger radicalisé. Marine Le Pen a critiqué le bilan du ministre de l'Intérieur en matière d'expulsion d'étrangers radicalisés et a dénoncé la loi sur l'immigration proposée par le gouvernement, affirmant qu'elle favorisait la régularisation des clandestins qui travaillent en France. Elle a également plaidé en faveur d'un contrôle accru des frontières au sein de l'espace Schengen pour renforcer la sécurité.
Marine Le Pen a souligné que, selon elle, il est déjà possible d'expulser les individus radicalisés, même s'ils sont entrés en France et ont résidé avant l'âge de 13 ans, en contradiction avec les déclarations du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, sur la nécessité de modifier la loi française à cet égard. La députée du Pas-de-Calais a insisté sur sa demande de fermeté totale en matière de contrôle des frontières et a appelé à une réflexion sur la gestion des frontières intérieures de l'espace Schengen, en soulignant les préoccupations concernant le contrôle insuffisant des frontières extérieures de l'Union européenne.