De gros nuages sombres s’accumulent dans le ciel du Moyen-Orient. Quand l’orage va-t-il éclater ? Quand tout l’arsenal otano-occidental sera déployé et positionné. Apparemment, les mises en garde n’ont pas suffi. Ni la mallette nucléaire de Poutine ni les Kinjal patrouillant au-dessus de la mer Noire n’ont réussi à dissuader l’Occident de persévérer dans la mise en œuvre de son projet apocalyptique. Malgré les appels à la raison de la majeure partie de la population mondiale, on voit les pays européens, sous divers prétextes, affluer par petits groupe dans la zone Méditerranée orientale – mer Rouge – golfe Persique. C’est ainsi que l’on voit arriver de généreuses aides avec des porte-hélicoptères et des navires de débarquement, soit-disant pour proposer une assistance médicale aux Gazaouis privés de leurs centres de soins et de leurs hôpitaux que Netanyahou a opportunément pris soin de faire bombarder pour justifier la nécessité de ce déploiement de générosité occidentale. Poutine, Xi et leurs amis réussiront-ils à stopper cette folie meurtrière ? Espérons-le, mais cela semble de plus en plus difficile.
***
Des As et des Huit : La main du mort
par William Schryver
Il semble désormais certain que les États-Unis concentrent une énorme force navale en Méditerranée orientale, en mer Rouge et en mer d’Arabie.
Plusieurs pays de l’OTAN envoient également des navires de guerre pour rejoindre cette flotte en pleine expansion.
Un nombre inconnu de sous-marins des États-Unis et de l’OTAN rôdent certainement dans ces régions.
La puissance aérienne américaine est déjà très présente dans la région du golfe Persique.
Israël travaille clairement de concert avec les États-Unis et l’OTAN dans tout ce qui se prépare.
Et ne vous y trompez pas, quelque chose d’important se prépare.
C’est un sujet sur lequel j’ai écrit depuis plusieurs années, mais j’ai toujours pensé que le Pentagone n’était pas assez stupide pour le tenter.
De mon point de vue, il ne peut y avoir qu’une seule cible principale qui justifierait une projection de puissance militaire aussi importante que celle qui est en cours : l’Iran et ses alliés en Irak, en Syrie et au Liban.
Et, comme je l’ai affirmé à maintes reprises au fil des ans, je suis convaincu que faire la guerre à l’Iran est la recette d’un désastre imprévu.
L’Iran dispose d’une capacité militaire bien plus importante que ce que les analystes militaires et les populations occidentales comprennent et apprécient généralement.
Il ne fait aucun doute que les États-Unis, l’OTAN et Israël, en tandem, peuvent infliger de graves dommages à des cibles iraniennes. Mais je suis convaincu qu’ils ne peuvent le faire sans subir eux-mêmes de graves dommages.
N’oublions pas non plus qu’il y a un joker dans ce jeu : la Russie et ses bases stratégiques impératives en Syrie.
À mon avis, il y a deux réalités à l’œuvre ici qui vont nécessairement s’opposer :
1) Le Pentagone est presque certain de considérer les bases russes en Syrie comme des menaces inacceptables pour ses objectifs dans la région. Il cherchera donc à les neutraliser.
2) Les Russes se battront pour conserver leurs bases syriennes.
Désormais contraints d’abandonner leur projet d’utiliser les #MotherOfAllProxyArmies en Ukraine pour affaiblir la Russie, les Maîtres de l’Empire aimeraient sans doute «changer le récit» en défaisant les Russes en Syrie.
C’est pourquoi je suis de plus en plus persuadé que toute attaque massive des États-Unis contre les forces de substitution iraniennes en Syrie, au Liban et en Irak comprendra presque certainement une attaque simultanée contre les bases aériennes et navales russes en Syrie.
Je pense que c’est parce que la Russie a reconnu la probabilité de cette action américaine que le président russe Vladimir Poutine a annoncé publiquement, en Chine, des patrouilles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 d’avions russes armés de Kinjal à portée de la moitié orientale de la Méditerranée et d’une grande partie de la mer Rouge et de la mer d’Arabie.
La secte #EmpireAtAllCosts doit s’être convaincue que les Russes bluffent ou que leurs capacités sont beaucoup plus faibles que ce qu’ils prétendent.
Je suis convaincu que ces deux idées sont erronées.
Si les États-Unis ne se contentent pas de bluffer, la situation pourrait rapidement dégénérer.
source : Imetatronink