Notre très distingué Président-Dictateur-Général avait lancé, lors de son premier quinquennat illustre entre tous, la « chasse aux Fake News » – en France, on avait pourtant le choix entre « Canard journalistique » ou plus simplement « Bobard de propagande », mais notre sémillant jeune Président n’est pas très fort en histoire, littéraire ou non, et de toute façon préfère le chic de l’expression anglo-US.
De toute façon, cette ouverture de la chasse ne déboucha sur rien. Car ce fut très vite la Covidiomania, soit l’épisode de longue durée du plus éhonté des bourrages de crânes depuis la Grande Guerre. De fait, notre Grand Timonier nous avait prévenu : au nom de la France, il déclara la guerre… à un virus qui s’en moque.
Les fausses informations sur cette virose plus bénigne qu’une pandémie virale ont toujours cours et, bientôt, nous atteindrons les 4 ans de désinformation caricaturale sur le virus et ses variants. Et nul ne peut oublier le stock de bobards sur ses « vaccins », qui ne vaccinent en rien, même ceux qui procèdent par l’injection d’ARN messager viral dans des organismes humains… et personne ne veut faire la relation entre ces « vaccins », fabriqués et approuvés en toute hâte, et la surmortalité constatée en 2022, dans les zones hyper-vaccinées (Europe Occidentale), comparée à une sous-mortalité en zones sous-vaccinées (l’Europe pauvre de l’Est et du Sud-Est), si l’on se réfère à la mortalité d’avant 2020.
En 2023, nous avons droit – en tant que Français – à divers bobards économiques dont celui, réellement hilarant, de la « taxation des superprofits » (une affaire conjoncturelle et rarement durable), pour régler le problème structurel du financement – par définition à très long terme – de la retraite des vieux travailleurs. Au moins peut-on s’ébahir du spectacle grotesque, offert par nos clowns surpayés du Palais-Bourbon !
Ailleurs, ce n’est pas mieux. Les lecteurs du canard de référence de la crème internationale des « penseurs » – The New York Times, célèbre par diverses campagnes de désinformation (celles de 1916-22 ou de 1933-46 sont dans toutes les mémoires des historiens, ou devraient l’être) – sont eux aussi à la fête.
Toutes les semaines, ils peuvent depuis plus de 20 ans déguster la chronique hebdomadaire du sieur Paul Krugman – titulaire du pseudo-Nobel d’Économie en 2008 pour ses thèses d’inspiration keynésienne sur l’économie de marché. En 2016, ce grand penseur prédisait l’effondrement de l’économie des USA en quelques mois si Donald Trump était élu. Chacun sait, qu’avant la ruine économique planétaire induite par la gestion absurde de la covidio-folie, l’économie US, dopée par Trump, avait atteint des records d’activité industrielle inconnus depuis le début de l’ère globalo-mondialiste.
De nos jours, le grandiose Krugman présente l’Ukraine de son congénère Zelenski comme une « démocratie… imparfaite comme en toute nation ». On abonde dans son sens : la vraie démocratie est chose fort rare, reposant sur trois grands piliers : une Justice égale pour tous les citoyens – l’isonomia –, la dévolution par concours anonyme de tous les postes payés par l’argent public – la méritocratie –, enfin le recours systématique au plébiscite pour tout choix majeur de société – soit, les grandes mesures qui engagent l’avenir à court et moyen termes d’une Nation : guerre (hors urgence liée à l’invasion du territoire national) et paix, politique démographique, durée légale du travail, peine de mort, immigration, intolérance envers les criminels et délinquants multirécidivistes, législation sur les toxicomanies, etc.
Ce que ce bon Krugman – un homme très utile, car ses chroniques sont une source inépuisable de rire, certes involontaire, car l’homme se veut très sérieux – oublie de rappeler, c’est que le régime ukrainien est né, en 2014, d’un putsch militaire quelque peu – oh, si peu ! – aidé, financé, orchestré par le « tandem du Bien, du Bon et du Juste » : Obama (Président) et Biden (Vice).
De la même façon, il n’informe guère son public Bon Chic Bon Genre globalo-mondialiste d’un fait bien connu, à savoir que le régime judéo-ukrainien est considéré comme le plus corrompu d’Europe… et pourtant la concurrence est rude.
Notre merveilleux chroniqueur quasi-nobélisé (l’Économie fut une discipline ajoutée tardivement à la liste des célèbres Prix scandinaves, ce qui n’a pas plu à tous les membres du marigot universitaire) doit être aussi mauvais en histoire que notre très distingué PDG. Il semble ignorer que le délicieux Joseph du Kremlin a, durant les années Trente, dépeuplé quelque peu l’Est de l’Ukraine, implantant des Russes entre Dniepr et Don.
Même un chroniqueur ignare en histoire contemporaine ne peut oublier que, de 2014 à 2022, des activistes aux ordres des maîtres de Kiev ont fait souffrir – oh, si peu ! – les Russes du Donbass, soit les grandes régions de Louhansk, du Donetz, de Zaporizia ou de l’antique Chersonèse que Poutine a décidé en février 2022 de « secourir » – après avoir vainement tenté d’obtenir du « gentil démocrate de Kiev » l’arrêt des persécutions ethniques.
Il ne s’est même pas agi d’un « piège » des USA ou de l’OTAN vis-à-vis de la Russie de Vladimir Poutine, mais d’une volonté de « nettoyage ethnique » du Donbass, pour permettre aux délicieux financiers, entrepreneurs et négociants cosmopolites de mettre le grappin sur des ressources minières que Poutine voulait mettre en valeur, en coopération avec des entreprises allemandes, ce qui ravivait de vieilles haines du côté de New York et de Washington.
D’un chroniqueur « nobélisé » (ou presque), on serait en droit d’attendre autre chose que des imprécations d’un manichéisme primaire, tout juste bonnes pour des querelles d’école primaire.
Soyons honnêtes : c’est ce type d’information-désinformation que nos Z’honnêtes journaleux nous servent quotidiennement depuis une année, aidés de vieux généraux de plateaux télés. Et ça ne sert à rien de zapper : on trouve le même bourrage de crânes sur toutes les chaines de TV et de radio ! Cent ans après la désinformation sur la Grande Guerre et ses « Réparations », on en reprend une grosse dose et au quotidien.
C’est sûr, le « Français moyen », cher à ce gros pontife ridicule Édouard Herriot, n’a fait aucun progrès dans l’esprit critique. Il faut dire que, de nos jours, on préfère enseigner les œuvres sublimes d’auteurs exotiques à l’expression bizarre que les œuvres, écrites en bon français, d’un La Fontaine, d’un « Voltaire » ou d’un Diderot.
https://eurolibertes.com/tribune/la-nouvelle-grande-epoque-des-rois-du-bobard/