Cité à vingt-sept reprises dans une déclaration du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW)[1], l’avortement est présenté comme le facteur le plus important du développement et du bien-être des jeunes filles.
Selon le Comité, les jeunes filles ne peuvent réussir leur vie ni exprimer tout leur potentiel lorsqu’elles n’ont pas accès à l’avortement. « L’accès (…) à l’avortement sans risques est un droit humain selon le droit international, particulièrement important pour les jeunes filles » déclare-t-il, en s’appuyant sur le Programme d’Action de la Conférence du Caire. Pourtant le document dispose que « l’avortement est un sujet qui ne peut être traité que par les législations nationales exclusivement » et qu’« en aucun cas, l’avortement ne peut être reconnu comme méthode de planning familial ».
Aucune résolution ni traité des Nations Unies ne présente l’avortement comme un « droit humain ».
[1] Le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes est un organe conventionnel des Nations Unies.
Source : C-Fam