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Le Nouvel An, fête de « kouffars » ?

Cyber-harcèlement, exposition à des images choquantes, perte de contrôle sur les données personnelles… On peut reprocher bien des choses aux réseaux sociaux en général, et à X (ex-Twitter) en particulier. Mais cette plate-forme présente l’avantage d’exposer des faits tus dans les médias mainstream ou certaines réalités qui, sans elle, passeraient sous les radars. Parfois, un simple tweet peut dépeindre notre société de manière plus affûtée que cent études sociologiques additionnées. Il en va ainsi de ce message posté sur le réseau social d’Elon Musk, le 29 décembre dernier. « UN MUSULMAN NE FAIT PAS LE NOUVEL AN, scande un certain nsklop8, jeune homme vivant en Île-de-France et dont le profil est illustré par un drapeau algérien. Les kuffar qui pleure (sic) en commentaire, le tweet ne vous ai (resic) pas destiné. »

https://twitter.com/nsklop8/status/1740839764117299327

Ce tweet ne serait qu’un post parmi des milliards d’autres, sans importance, s’il n’avait été vu plusieurs millions de fois et « aimé » par plus de... 10.000 personnes ! Une popularité qui en dit long. Elle reflète la radicalisation islamiste grandissante des jeunes musulmans, leur fierté communautaire et ce qui ressemble comme deux gouttes d'eau à un désir de séparatisme. Autant de signaux alarmants soigneusement ignorés par nombre de médias.

La critique du Nouvel An, nouveau marronnier

Une polémique similaire avait été lancée un an plus tôt par Gims, rappeur converti à l’islam. « Nouvel An, laissez-moi avec ça, s’était-il emporté sur Instagram. Les muslims, ce ne sont pas nos trucs à nous. Restons forts sur nos valeurs […] Est-ce que les compagnons (du prophète), ils ont fêté le Nouvel An ? » Dans la foulée de cette vidéo très commentée, certains s’étaient alors interrogés : l’islam interdit-il de fêter le Nouvel An ? Le Figaro avait tenté d’y répondre, imams et exégètes à l’appui. L’article publié alors nous apprenait qu’il existe bien un hadith recommandant aux musulmans de ne célébrer que l’aïd al-adha et l’aïd al-fitr, mais que rien ne leur interdit de prendre part à des fêtes profanes, sans lien avec la religion. Et de rappeler que le Nouvel An est célébré dans de nombreux pays dans le monde, y compris ceux qui font coexister plusieurs calendriers, comme la Chine. Même l’Arabie saoudite a célébré la Saint-Sylvestre, en 2020, après l'avoir longtemps proscrite.

La remigration, une option à envisager

Mais ces explications ne convainquent pas une certaine jeunesse qui a l’Occident en horreur. Peu de chances, également, qu’elle accorde le moindre crédit à ce qui peut être écrit dans un journal de mécréants. « MDR on va apprendre notre religion sur un journal, tiens », ricana ledit nsklop8 en réponse à un internaute qui lui avait transmis l’article du Figaro.

Plutôt que de rentrer dans un débat théologique forcément stérile, mieux vaut prendre cette frange séparatiste au mot. Ils ne veulent rien de nos coutumes et de nos traditions ? Soit. Qu’ils rendent donc les primes de Noël attribuées par l’État « kouffar ». Qu'ils soient cohérents jusqu’au bout. Le verset 89 de la sourate 4 n’indique-t-il pas que les croyants ne doivent pas prendre les mécréants pour alliés ni « secoureurs » ? Qu’ils cessent alors de se faire soigner dans nos hôpitaux pour bénéficier des progrès de la médecine occidentale. Mieux : qu’ils aillent au bout de leur logique et qu’ils s'éloignent de notre pays désespérément chrétien et islamophobe. Beaucoup de leurs coreligionnaires ont déjà sauté le pas et fait leur « hijra » en rejoignant la terre musulmane de leur choix. Algérie, Turquie, Malaisie, Arabie saoudite… les destinations favorables aux salafistes ne manquent pas !

Jean Kast

https://www.bvoltaire.fr/le-nouvel-an-fete-de-kouffars/

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