On se pince en écoutant Valérie Hayer, la tête de liste macroniste pour les prochaines élections européennes, « perroquette » de service, répétant inlassablement des éléments de langage vides de sens, en guise de campagne.
La voilà qui explique que l’Europe va garantir la paix face à Poutine, ennemi extérieur qui devrait nous envahir.
Où a-t-elle pêché ça ? Comme diraient nos vieux profs devant une copie bâclée. Depuis 20 ans qu’il est au pouvoir, si Poutine avait dû nous envahir, cela se saurait. Mais non, Hayer brandit une menace hypothétique, alors que c’est bien l’Europe qui nous a entraîné dans une guerre pour soutenir un pays qui ne fait partie, ni de l’Europe, ni de l’OTAN, avec lequel nous n’avions aucun lien significatif, diplomatique ou économique, avant l’opération russe et qui est devenu depuis, un enjeu majeur, on se demande bien pourquoi ? Ce pays, le plus corrompu d’Europe, engloutit désormais nos impôts, nos matériels militaires, encore une fois, pour quelle raison objective, sachant qu’en plus, une partie des aides est détournée vers des poches privées ?
Et le RN qui serait un ennemi intérieur ? Qu’auraient donc fait ces gens qui ait pu nuire au pays ? Là encore, Hayer manie l’hypothétique et agite une formation qui n’a jamais exercé le pouvoir, expliquant que si elle y arrivait, elle ferait pire que Macron.
Qu’en sait-elle ? Ainsi l’Europe serait également un rempart en matière de sécurité : la délinquance française n’a jamais été aussi élevée. Un rempart en matière de changement climatique : le narratif carbone ne repose sur aucune base scientifique. Un rempart en matière d’immigration : le flot de pseudo-réfugiés n’a jamais été aussi important.
Valérie Hayer pédale dans le concept idéologique et il faut la ramener sur terre. Avec le passage à l’Euro, chaque foyer français a perdu plusieurs dizaines de milliers d’Euro. Avec l’action de l’Europe, les Français ont vu fondre leurs services publics, augmenter leur dette, se déliter leurs systèmes de santé et d’éducation. Ils ont vu arriver des millions de migrants, avec comme concomitance, une augmentation de la délinquance sans précédent. Mais sur les dernières années, ils se sont faits avoir, avec une opération ingénierie sociale qui a consisté à les confiner sous un prétexte fallacieux de fausse pandémie et de les conduire à des injections dont on commence tout juste à mesurer les effets désastreux, sans compter le prix payé pour ce produit, quasiment une centaine de milliards au niveau européen.
Les choses se sont enchaînées, avec une inflation record, des attaques régulières contre la liberté d’expression, la liberté de circulation, l’imposition de véhicules électriques, dont plus grand monde ne veut et des tentatives permanentes d’application de normes délétères, comme le contrôle technique des motos, la soumission du permis de conduire à visite médicale, les diagnostics ineptes des logements, qui privent les propriétaires de leurs biens, les signatures de traités en tous genres, qui affament les paysans, liquident les petites et moyennes entreprises et se traduisent, comme pour le traité de Marrakech, par une quasi-disparition des gens de type caucasien, blanc, des écrans de télévision, des publicités, des magazines. Qui fait disparaître également l’Histoire, la chrétienté, la culture, les héros nationaux, le tout sous couvert d’idéologie et de changement climatique, lequel, encore une fois, ne repose pas sur l’action de l’homme, selon des centaines de scientifiques jamais invités à débattre, au motif qu’ils refusent de répéter bêtement, le dogme imposé.
« Nous avons besoin d’Europe », s’exclame-t-elle en guise de préambule. Qui, nous ? Elle peut-être, mais pas le quidam européen, qui voit son pouvoir d’achat fondre comme neige au soleil, qui se retrouve en proie aux pénuries en tous genres, comme celle des médicaments, qui voit augmenter sans fin le prix de ses énergies les plus courantes et qui est incité à moins manger, moins se chauffer, moins se déplacer. Qui veut encore de cette Europe là, qui clôt le tout avec des scandales de corruption à répétition, qui touchent principalement, rappelons le, les élus socialistes et ceux de la mouvance de Renaissance.
« Nous avons besoin d’Europe », comme une méthode Coué. L’Europe a en réalité, rincé, affamé, insécurisé, précarisé, apeuré, sidéré, l’ensemble des peuples européens, depuis l’ouvrier polonais, jusqu’au maraîcher espagnol, en passant par le boulanger français, plongeant tout le monde dans une profonde déprime collective. Nous n’avons plus besoin d’Europe, plus de cette Europe là en tout cas. Besoin d’une autre Europe, besoin de retrouver ce qui a fait la force de nos racines européennes et de ces pays qui, rappelons le, sont à l’origine de 100 % des inventions techniques et scientifiques du monde moderne. Le 9 juin prochain, n’en déplaise à Valérie Hayer, personnage de paille, ressassant en boucle un discours hors-sol et mensonger à l’extrême, il faudra introduire une vraie rupture dans un processus délétère et virer une clique nauséabonde, désormais engagée dans une surenchère de propagande pour tenter de rester au pouvoir.
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