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[Satire à vue] Râteau infligé à Macron : les explications de Catherine Ringer

Le vent infligé par Catherine Ringer au tentaculaire Macron n'en finit plus de souffler dans les bureaux des rédactions. La bibise refusée lors du grand bal de l'IVG a frappé de plein fouet les ouailles dévolues à la vénération du saint homme. Sur le plateau de Télématin, Thomas Sotto, entouré de ses enfants de chœur, reçoit l'impertinente. Il va falloir à Catherine Ringer déployer moult évidences pour que l'assemblée entrevoie la motivation de ce camouflet retransmis en direct telle une finale de Coupe du monde. Nous revoyons l'action au ralenti. Le rejet de l'étreinte présidentielle est confirmé. « C'est simplement la bise qui était mal placée... c'était une situation solennelle », explique la chanteuse. Il y eut un baisemain avorté (lui aussi), « mais après, quand il m'a dit on se fait la bise, là, non. J'ai trouvé que c'était pas... ça n'allait pas, de faire la bise, là. » Une chroniqueuse tente une blague anachronique évoquant les gestes barrières. C'est un flop magistral, mais elle reviendra à la charge quelques minutes plus tard sur le thème incongru du Covid.

Bisophobe à ses heures, Catherine Ringer fait état de sa relation avec celui qu'on surnomme désormais « la ventouse de l'Élysée ». « Je ne suis pas son pote, lui non plus. C'est une expression de copinage qui n'était pas juste, c'était pas le moment. » À ce stade des explications, il n'est pas exclu que les membres de l'émission commencent à comprendre le décalage entre la situation et la demande d'accolade. « C'était pour lui, pour sa com', pour dire je suis pote avec les artistes... » Thomas Sotto tente l'argument du fan épris de Rita Mitsouko : « Je me mets à la place du Président, y avait peut-être un peu d'admiration. » Sur les rythmes de Marcia Baïla, il est vrai que le jeune Macron enflamma les bars-tabac d'Amiens, mais la pertinente Catherine trace sa route sur les élans d'amour présidentiels utilisés façon stratégie de communication : « On sait qu'il aime bien faire ça. Je crois qu'il a fait ça avec M'bappé aussi. » Éconduit sur la pelouse d'un stade, l'homme tenta sa chance sur la place Vendôme. Nouveau râteau. Ce qui devait lui conférer une image de meilleur ami des stars a viré au Waterloo du copinage. Qui n'a pas repoussé les avances de Macron se voit interdit d'accès dans les lieux branchés. La référence en impose, sur les cartes de visite. Deux refus de bise et les portes de l'Académie s'ouvrent devant le postulant.

La nouvelle médaillée de l'ordre du Râteau à Emmanuel Macron conclut sa formation des chroniqueurs à la vie normale : « Je crois qu'il a d'autres choses à faire plus graves, comme la guerre... Les histoires variées de notre pays tout le temps. Je crois qu'il a autre chose à penser que ça. » La posture va-t-en-guerre du Président trouverait-elle son origine dans ces enlacements refusés ? L'impossibilité de faire la bise à Vladimir Poutine, tant la table était longue, a-t-elle tout changé dans les rapports de la France avec la Russie ? Catherine Ringer livrera son analyse de cet épisode décisif.

Jany Leroy

https://www.bvoltaire.fr/satire-a-vue-rateau-inflige-a-macron-les-explications-de-catherine-ringer/

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