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[Dans vos commentaires] Yann Barthès, « l’arroseur arrosé

Nous étions nombreux à nous réjouir à l’idée de voir le donneur de leçons en chef, le journaliste de l'émission Quotidien sur TMC, Yann Barthès, passer devant une commission d’enquête à l’Assemblée nationale où il n’était pas prévu à l'origine. « Pour la première fois, Yann Barthès devra s’expliquer sérieusement sur son refus d’inviter tout représentant du Rassemblement national »écrivait Marc Baudriller, dans son article « Le Procès fait à Cnews rattrape Yann Barthès et Quotidien »« C'est l’arroseur arrosé, commente Un Jour Ailleurs. Je me demande si M. Saintoul sera aussi hargneux quand il auditionnera Yann Barthès… » Il sont rares ceux qui, comme Cyrano24, ne se réjouissent qu’à demi de cette convocation officielle : « Je déplore que la grande majorité des commentateurs tombent dans le panneau. Le procès stalinien de CNews par les forces de censure est une honte pour notre pays. On est d’accord. Or, en demandant et en se réjouissant de la même chose contre Quotidien, la "droite" utilise les mêmes méthodes staliniennes et de volonté de censure que les progressistes totalitaires. » Le débat se prolongera-t-il au-delà de l'entretien ?

Barthès joue l'impertinence supérieure

L’audition de l’animateur de Quotidien s’est tenue le 27 mars : Clémence de Longraye a assisté à cette « Passe d'arme entre les équipes de Quotidien et le RN ». « "Nous sommes convoqués à la demande de cinq députés du Front national… du Rassemblement national", débute, non sans impertinence, Yann Barthès, avant de se perdre dans ses fiches », raconte notre journaliste. Verdict ? « Arrogance, toute-puissance et mépris, résume notre lectrice Thalie […]. Le mépris que lui inspirait cette commission d’enquête s’est vu dans sa tenue vestimentaire désinvolte choisie à cette occasion, lui qui est pourtant toujours sur son 31 lors de ses émissions. » Et Thalie ajoute : « Ce "journaliste" est antipathique. » On attendait de voir le très scrupuleux Barthès sans ses célèbres fiches et sans son prompteur. On a vu. « Sans prompteur, s’amuse Bons, ce monsieur est incapable de mettre deux mots l’un derrière l’autre, une nullité. Il appartient à une élite basée sur la bassesse intellectuelle et la médiocrité ! » Certains imaginent un match, gagné d’avance selon eux, comme Samu31 : « J’aimerais bien le voir face à face avec Zemmour, mais sans les oreillettes et seul face à lui », dit-il. Pas sûr que le courageux Barthès accepte... D’autres ont des regrets. La conclusion revient à Lechonch, franchement déçu. « Cette audition a été très en dessous des enjeux, dit-il. Derrière le spectacle navrant mais prévisible des représentants de la "boboïtude" la plus absolue, le débat sur le pluralisme réel n’a pas eu lieu. » Le match se poursuit par écrans et chaînes interposés.

On a aussi beaucoup parlé de stupéfiants, cette semaine, et c’était le but poursuivi par les opérations Place nette XXL de Gérald Darmanin. BV interviewait, dans le cadre de son émission hebdomadaire L’Invité, le criminologue Xavier Raufer, bien connu des lecteurs. Il faut « sévir, dit-il, et pour ceux qui ne sont pas français, les renvoyer chez eux, ce qui libérerait des places de prison. » Eddy est d’accord, mais voilà… « Macron et toute sa clique, alliés à LFI, sont tellement occupés à combattre le RN qu’il n’ont plus de temps pour combattre le trafic de drogue ! À croire que pour eux, le RN est plus dangereux. » Remettre cette économie souterraine devenue considérable en ordre en six mois, comme le propose Xavier Raufer ? « Ça me paraît tellement évident !, s’exclame Lucarelli Gian. Mais comment voulez seulement commencer à lutter contre la drogue si vous ne touchez ni à l'immigration ni à la réponse pénale ? Nos dirigeants sont des pitres ! », tranche-t-il.

Frédéric Mitterrand, dernier pardon ?

En attendant, le marché de la drogue prospère. Et la Macronie... rend hommage. Une spécialité. Pas aux gendarmes ni aux policiers, mais à Frédéric Mitterrand, décédé le 21 mars 2024. Dans cet océan de louanges convenues, Gabrielle Cluzel a décidé de lancer un volumineux pavé sous un titre explicite : « Frédéric Mitterrand, halte à la tartuferie ! » « L’option la plus élégante aurait donc pu être le silence, explique-t-elle. Sauf que la surréaliste canonisation générale dont il fait l’objet dans les médias, le zèle de ses thuriféraires pour le porter au pinacle forcent à rétablir la vérité. » Ray1349, comme beaucoup de lecteurs, ne cache pas son soulagement : « Ouf ! Merci madame, lance-t-il. Je pensais que tout le monde avait oublié ce qu’était ce monsieur, ses provocations et sa certitude d’impunité… » Mais plusieurs d’entre vous accordez déjà à Frédéric Mitterrand le dernier pardon. Comme notre lecteur Michel Bigot, qui préfère souligner l’homme de culture. « Sans doute, Gabrielle, mais lui avait du talent, estime notre lecteur. Et on ne peut nier que sa contribution à la culture a été positive. Il l’a confessée (sa faute). » Dieu seul jugera. Il jugera aussi cette presse qui encensa l’ancien ministre sans jamais rappeler les faits gênants.

https://www.bvoltaire.fr/dans-vos-commentaires-yann-barthes-larroseur-arrose/

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